Un article du Monde d’aujourd’hui rend hommage à Karen Uhlenbeck, première femme à se voir attribuer le prix Abel. Le prix Abel est “accordé pour l’ensemble d’une carrière, tous les ans depuis 2003 par un jury de l’Académie norvégienne des sciences et des lettres. Elle est dotée de 6 millions de couronnes norvégiennes (environ 620 000 euros).“
“Aujourd’hui elle est chercheuse à l’université Princeton et au célèbre Institut d’études avancées (IAS). « La reconnaissance des réalisations de Karen Uhlenbeck aurait dû être beaucoup plus grande car son travail a conduit à certaines des avancées en mathématiques les plus importantes de ces quarante dernières années », estime Jim Al-Khalili, membre de la Société royale norvégienne.
Ses apports aux mathématiques s’étendent bien au-delà de sa discipline puisque ses travaux décrivant le comportement d’équations sur des surfaces diverses, servent notamment en physique à décrire le monde des particules ou à élaborer des théories quantiques de la gravitation. Le directeur de l’IAS, Robbert Dijkgraaf, souligne, dans un communiqué, qu’elle a « joué un rôle majeur dans les progrès des maths et a inspiré les générations suivantes de femmes à devenir des figures du domaine ».”