Dans le train, à nouveau. Vers l’acte 2 de la formation des RMC, me concernant, avec moins d’appréhension que pour l’acte 1, mais toujours autant de concentration et la conviction de travailler à une tâche importante. Je lis les éléments de cadrage que la DGESCO nous a envoyés pour optimiser, entre les deux premiers actes, nos contenus et l’efficacité de nos modules, et tout va bien : je me sens en phase. Bien bien bien.
Pour cette première partie du trajet, je relis le document qu’une enseignante a rédigé sur le projet mené dans sa classe. Elle a produit six pages pour raconter l’aventure. Je suis tellement heureuse de voir que j’ai pu lui apporter quelque chose, qu’elle a, avec beaucoup de rigueur et d’énergie, transféré à ses élèves. On y est, là, dans les mathématiques, dans les contenus. Cette enseignante, qui a envie d’être personne-ressource et en est en effet capable avec profit, avait besoin de reconnaissance, de renouvellement. Elle a profité du lancement du dispositif RMC, sauté sur l’occasion, et elle est un exemple que j’emmène avec moi à Bordeaux : de l’humain, des maths, du développement professionnel. Le RMC est aussi un détecteur de talents, pour permettre de développer ce cercle mathématico-vertueux.
Pendant que j’y suis, je réponds par mail aux questions de deux enseignants qui s’interrogent sur les nombres relatifs. Parfait : spontanément, ils font le pas supplémentaire qui va leur permettre de mieux maîtriser leur enseignement. Car pour enseigner un contenu, il faut évidemment en savoir bien plus. On est dans le R du Référent mathématique de circonscription : ils ont un interlocuteur, ils font appel à lui car ils ont confiance.
Je travaille aussi à la formation départementale sur le nombre au cycle 3. Je m’appuie sur les documents d’un collègue CPC, lui aussi formateur RMC en route pour Dijon, qu’il m’a transmis puisqu’il a déjà animé dans le département voisin. Nous avons échangé, et le document va faire la navette entre nous jusqu’à ce que chacun soit satisfait. Les RMC doivent échanger et travailler en interdegré et en intercatégorialité : c’est le moyen le plus efficace pour comprendre la réalité de l’autre et rester les pieds sur terre, sans simplifier les difficultés. Et puis on gagne en cohérence, pour les enseignants.
Et ensuite, entre Paris et Bordeaux, je reporterai mes notes manuscrites ajoutées à Rennes dans le diapo que je transmettrai à mes groupes,enrichi de ses commentaires. Parce que le RMC est là pour faciliter, transmettre, donner les outils, favoriser les réflexions individuelle et collective.
Franchement, ça marche bien, cette histoire de RMC…

Ce “par le petit bout de la lorgnette ” bien agréable à lire!!! Bon Tome 2 alors…