Voilà. J’ai fini ma première version d’une formation sur la géométrie que je dois animer en juin. J’y ai passé un nombre d’heures effrayant, j’ai lu plusieurs dizaines d’articles, j’ai travaillé avec quatre collègues chercheurs, utilisé tous les contenus récoltés dans l’année dans les classes des écoles, j’ai enquiquiné collègues et IPR… J’ai même infligé la présentation de la dernière partie à mon mari, histoire de voir si c’est intelligible : à force de bosser dessus, je me comprends, mais quelqu’un d’autre le peut-il ?
Mais j’ai un premier contenu, qui va pouvoir maintenant être discuté. J’ai réussi à le faire, entre prep de cours, prep de formations interdegré, copies, et malgré un joli mal de dos.
Je suis HS. Et ravie : j’adore la géométrie, l’enseignement et la formation. Alors déjà, de base, même si j’ai dépensé une énergie importante, je me suis régalée. Mais en plus, j’ai pu réinvestir ce que m’avaient appris Élisabeth Hébert, Christian Vassard et Guillemette Le Hir en formation il y a vingt ans, avec leur générosité et leur compétences extraordinaires : ils m’avaient fait découvrir la géométrie sphérique. Ils avaient agrandi mon univers, et je n’ai jamais oublié cette journée-là. J’attendais de pouvoir réinvestir tout ça.
C’est fait. Je suis très contente. En fait, peut-être cette (toute petite) partie devra-t-elle sauter, car ce n’est qu’une proposition qui va être discutée. Mais de toute façon, j’ai passé un bon moment à remettre tout ça en ordre dans ma tête, à me replonger dans les démonstrations, à radiographier cette géométrie magnifique et inhabituelle dans mon quotidien tellement euclidien.

[…] Site du blog – Intégralité de l’article […]