J’avais besoin d’imprimer mon bulletin de vote, ce matin, pour la liste trucmuche.
Je lance l’impression, et là paf, plus d’encre. J’ai un quart de bulletin de vote. Ou 0,25, ou vingt-cinq centièmes, ou 25%, comme vous voulez.
Je cherche quels magasins sont ouverts le dimanche qui vendraient des cartouches, je n’en trouve pas, normal.
Nous appelons beau-papa : il a une imprimante aussi !
Pas de chance, aujourd’hui, son imprimante refuse d’imprimer.
Il me dit qu’il va aller chez de la famille, à l’autre bout de l’agglo, l’imprimer là-bas.
Une fois sur place, son mail décide de ne plus fonctionner. Il ne peut plus récupérer le fichier.
Je renvoie mon fichier sur une adresse mail du propriétaire de l’imprimante.
Je vais chercher là-bas mon bulletin de vote. Yes !
Dans la foulée, je me rends à mon bureau de vote.
Une fois là-bas, la personne qui m’accueille ne me trouve sur aucune liste. Il cherche.
Il me dit que j’ai dû être radiée.
Il cherche encore. Il me trouve et me dit que je me suis trompée de bureau de vote.
Je suis perplexe, alors gentiment il cherche à nouveau. Finalement je ne suis pas radiée et je suis au bon endroit.
Mais je vais être radiée car j’ai déménagé.
Je vais voter.
Je ne prends pas de bulletin car j’ai le mien. On m’arrête avant l’isoloir : je dois prendre un bulletin de chaque. Une discussion s’ensuit : si je ne prends aucun bulletin, est-ce embêtant ?
Je vote (ouf !).
En quittant le bureau, un des assesseurs dit à un autre : “Hé, Thierry, j’en ai remis des bulletins de vote de la liste trucmuche, il n’y en avait plus.”
Ils avaient imprimé le bulletin de vote de la liste pour laquelle je voulais voter, en fait.
Pfiou, je vais aller corriger des copies, ça va me reposer !
