Un article du Monde (via les décodeurs) propose de réfléchir au concept de température ressentie. Voilà qui répond à certaines de mes questions : la météorologie est une science, mais les prévisions météorologiques en sont une émanation qui laisse déjà perplexe, alors si on me parle de ressenti, je suis franchement dubitative.
Cette carte sonne comme une menace de mort, entre températures menaçantes et couleurs choisies pour l’illustrer. Mais mes élèves de troisième, hier, m’en ont parlé en me disant qu’il allait faire 48°. Il y a donc confusion, entre information envisagée sans recul et attirance pour les “événements”.
L’article explique qu’on parlée température ressentie depuis 1939 et que c’est initialement en lien avec les grands froids.
Par exemple, on peut parler de « température ressentie de – 20 »quand il fait – 10 °C et que le vent est de 35 km/h dans l’indice de refroidissement éolien d’Environnement Canada. Mais le chiffre de « – 20 » ne correspond dès lors plus à une température, c’est pour cela qu’il convient de l’exprimer sans le symbole °C.
L’exemple pris est celui de l’eau : elle ne gèle pas à 0″°” ressenti.
« Si l’on prend une température moyenne de 36 °C l’après-midi (…) avec un air sec, c’est-à-dire un taux d’humidité de 30 %, votre corps va ressentir une température de 40 °C. Par contre, si l’on prend la même température avec une humidité beaucoup plus élevée, de 60 %, votre corps va ressentir une température de 50 °C, un inconfort maximal, un véritable danger pour la santé. »
Tout dépend d’un autre indice, l’indice Humidex. Je mitonnerais volontiers un exercice à partir de cette formule :
Du point de vue des unités, c’est en effet délicat… Sans compter le “ressenti par un individu moyen”.
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