La pandémie : parenthèse ou rupture dans l’histoire de l’enseignement ?

Voici ma première conférence de la journée, après trois ateliers ce matin. Même numériques, les Journées, c’est un sacré rythme. Au lieu de me balader avec mon sac à dos chargé de ressources glanées tout partout, entre deux ateliers et conférences je repasse et je fais la popote… Mais ça reste intense ! J’espère vraiment que l’année prochaine nous serons ensemble en vrai…

Mais en attendant, c’est parti !

La conférence de Luc Trouche est ici. Le communiqué de l’APMEP auquel il fait référence est . Je ne relaterai donc que les échanges qui suivront.

Ce que je retiens, c’est que nous avons des appuis, en France, qui sont précieux : les IREM, la propension à la contradiction et à la controverse. Ce qui nous manque, ce sont des temps organisés et rémunérés d’échanges. En Chine par exemple, les enseignants ont des heures de concertation chaque semaine.

Le problème français est de ne pas savoir penser l’articulation entre national et local, et de penser du bas vers le haut et du haut vers le bas.

Tous les enseignants ont le potentiel d’apporter quelque chose en matière de ressources. Le challenge c’est de trouver une manière de permettre que tout le monde contribue.

La collaboration, élèves ou profs, c’est deux faces d’une même médaille.

Dans les manuels chinois, il y a très peu d’exercices, contrairement aux manuels appréciés en France. Une des capacités reconnues du professeur chinois, c’est de faire varier un exercice à partir d’un exemple de base.

La garantie contre les mauvais choix didactique, c’est le collaboratif. Je n’en vois pas d’autre.

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