Aujourd’hui, en sixième, nous avons fait de la programmation débranchée grâce à une des super activités de Jean-Yves Labouche, les cartes auto-correctives.

Une question de chaque groupe a été : “mais pourquoi de la programmation en débranché ? La programmation, ça se fait sur un ordi !” Bin non, pas seulement. La programmation, ça ne se fait pas que par essais-erreurs, ça se pense aussi. Et maintenant nous avons assez appris “sur le tas” pour pouvoir commencer à modéliser. J’ai promis aux élèves que dans moins d’une demie-heure, ils seraient d’accord qu’on réfléchit dur, et différemment de devant un ordi. Tous ont été d’accord, une demie-heure plus tard.
D’abord, nous avons choisi une carte, celle-ci :

Et nous avons, côté leçon, complété la leçon commencée en début d’année sur Scratch par des éléments plus experts. Les élèves avaient déjà de bonnes connaissances : nous avons travaillé la programmation de façon régulière, et ils savaient me dire quel était le rôle de chaque bloc, pourquoi il était important. Mon but était d’aller plus loin sur le “aller à x: , y:”, qui nous emmène d’ailleurs tout droit vers la cinquième. Comme je voudrais que nous codions de petits jeux au mois de juin, il fallait franchir cette étape.
Cette activité est vraiment super : j’ai imprimé l’année dernière les cartes, la solution est derrière et c’est plastifié, de même que les repères vierges pour proposer sa solution. Les élèves se heurtent à des obstacles, et puis zou c’est parti. Ca tourne vraiment super bien. J’ai eu l’impression d’une évolution rapide. Là, nous étions en demi-classe, mais maintenant qu’ils connaissent, la prochaine fois sera en classe entière.
Pour aider les élèves à orienter le lutin (le sens trigo ou anti-trigo, ça reste compliqué à voir pour eux), nous avons ressorti les playmobils (heureusement que ma collègue AED en prépro dans ma classe y a pensé : j’avais oublié !), et cela a vraiment facilité la suite.






Je vous conseille très chaudement cette activité. Elle est vraiment très efficace et permet de se mettre en retrait, pour aider ceux qui en ont besoin en ayant le temps de bien le faire. Et je pense que travailler en mode débranché est tout aussi indispensable que travailler en mode branché. Il faut “juste” adapter les activités, pour que chacune soit profitable, vecteur d’apprentissages, se complète.
Bon, difficile de résister à l’envie de faire joujou avec les Playmobils… Une élève, qui a par ailleurs très bien travaillé, m’a amené “Bernardina et son livre de maths”…

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