1 345 > 1 704

Ce soir, je vais sur France 3 Normandie pour parler de maths. Sans doute va-t-on me demander : pourquoi faire des maths ? J’ai pas mal d’arguments, vous pensez bien. Mais ce peut être, par exemple, pour ne pas diffuser ce type de graphique, un 20 février au journal de 20h :

Evidemment, tout le monde peut se tromper, et le souci est peut-être l’inattention, une erreur de frappe sur l’étiquette des parrainages d’Emmanuel Macron, des délais trop courts pour vérifier la production, tout ça tout ça, d’autant que pour le reste l’échelle est bien respectée, ce qui est autrement plus délicat que de comparer 1 345 et 1 704. Le problème c’est que c’est incessant, ce type d’erreur. Alors peut-être pourrait-on s’interroger sur le bine fondé même de ces graphiques : s’ils sont si souvent faux et, pire, que peu de spectateurs le remarquent, en quoi sont-ils utiles ?

Alors en fait, pourquoi faire des maths ? Pour en faire quelque chose d’utile, déjà.

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