Aujourd’hui, j’ai participé à un moment d’une journée mathématique en direction d’inspecteurs. J’y ai été invitée pour parler de contenus numériques, comme l’usage que je fais du blog ou les vidéos de dida. En tout cas, j’étais toute fière d’être sollicitée sur ce thème, avec… Yvan Monka et Anne Burban, ouhaou ! Je pense avoir dit ce que je voulais dire, je suis satisfaite.
Après quelques mésaventures numériques, justement, ma collègue coordo Ulis m’a sauvée en me dégoupillant son ordi portable, qui, lui, s’est montré coopératif. Les interventions d’Anne Burban et d’Yvan Monka étaient très enrichissantes et m’ont amenée à réfléchir. Une intervention d’Anne Burban m’a particulièrement frappée : elle a fait le parallèle entre enseignement en présence et vidéos de cours, avec le théâtre et le théâtre diffusé au cinéma. Dans les deux cas, les émotions sont différentes : au théâtre, pour peu qu’on soit mal placé, on voit mal les expressions. Au cinéma, on a accès à) des détails invisible “en vrai”, car les prises de vue sont étudiées en ce sens. Mais au théâtre, quelque chose d’autre circule vers les spectateurs, quelque chose de sensible, de profondément humain. D’où le parallèle : l’enseignement, c’est un art vivant, nous a dit Anne Burban. Pour autant, la vidéo, le numérique, apportent d’autres avantages. C’est la complémentarité entre présentiel et visio qui est à exploiter. La vidéo seule n’est pas suffisante. Mais pourquoi se priver des plus-values qu’elle apporte ?

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