Code en bois : l’évaluation

Alors, retour sur Code en bois, que j’expérimentais cette année :

Ici, je présente le dispositif.

Là, une première analyse est proposée.

Ici, une suite d’analyse, en sixième.

Le dispositif Code en bois a son site, là.

Et l’évaluation, alors ? J’en parle ici. Voici ce que j’ai proposé aux élèves :

J’ai apporté quelques aménagements en direct : dans l’exercice 2, les élèves peuvent réécrire un script plutôt que d’adapter le script existant. On suppose aussi qu’on dispose d’un infinité de flèches, que si on tire sur l’allié on ne l’atteint pas et qu’on n’a pas de flèches lourdes.

J’ai terminé de corriger et d’évaluer les copies des classes auxquelles j’ai proposé cette évaluation. Mes classes sont entre 64% et 72% de réussite, ce qui est très chouette. Le meilleur score est atteint en 5e et le moins bon (mais cela reste satisfaisant, tout de même en quatrième) :

En quatrième, voici les relevés d’évaluation :

En cinquième :

Et en sixième :

Une difficulté commune à toutes les classes est de s’orienter en fonction du personnage et non en fonction du dessin représenté sur la consigne. Une autre est de penser à terminer les boucles, même si une majorité d’élèves a essayé de le faire. Assez fréquemment la fin est mal placée et la déplacer rend l’algorithme opérationnel. Enfin, troisième point commun, la double fonction de la brique répéter/tant que conduit à des erreurs à l’écrit.

Très peu d’élèves ont écrit des algorithmes abscons. Pour la quasi totalité, on peut identifier la stratégie, même lorsqu’elle est maladroitement mise en forme et en mots.

J’avais différencié un peu selon les niveaux de classe : les élèves de quatrième devaient tout traiter, les élèves de cinquième avaient un bonus possible et les élèves de sixième pouvaient choisir entre l’exercice 2 et l’exercice 3. Certains élèves, en nombre assez conséquent, on réussi plutôt le 3 ou choisi directement le 3 au détriment du 2 : je pense que créer est plus aisé en fait pour elles et eux que transformer. Pour transformer il faut s’appuyer sur un existant qui contraint ou qu’on n’a pas bien compris, je suppose.

Enfin, une grosse différence est que les plus âgés des élèves essaient d’avoir recours à plus de variété d’instructions : des répéter, des tant que et des si, voire des si/sinon, ce qui a l’avantage de rendre leur algo plus court et efficace, mais qui a l’inconvénient de prendre plus de risques car c’est plus complexe, avec des boucles dans des boucles. Cela fait qu’il est difficile de comparer les résultats d’évaluation des élèves de sixième et des élèves de quatrième, par exemple.

Là où je suis contente, c’est que pas mal d’élèves, en particulier en quatrième, ont eu recours à bon escient à des “tant que pas”.

Je suis vraiment ravie de l’expérimentation de ce dispositif, code en bois.

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