Dans un article du Monde, je viens de lire ceci :
Il (le ministre de l’éducation nationale) ajoute toutefois que cette baisse du niveau « est globale », et qu’« il ne faut pas simplement rejeter la responsabilité sur le niveau précédent ». « Chaque niveau doit assumer ses missions en la matière, et nous devons agir de manière coordonnée jusqu’à l’enseignement supérieur ».
Article du Monde du 13/11/22
Bien, nous sommes d’accord. Les enseignants de tous les niveaux travaillent sérieusement, et autant que les autres. C’est vrai aussi que nous devons toutes et tous réfléchir à ce que nous pouvons améliorer et unir nos forces. Maintenant, monsieur le ministre pourrait aussi interroger la façon dont on considère (voire traite) les maths dans notre société. Cela s’est aggravé ces dernières années, mais c’est tout un rapport aux savoirs en général et à la discipline en particulier qui est à interroger, y compris en dehors du milieu éducatif. La peur des maths (et donc le dégoût, naturellement lié et parfois salvateur) est à lier à l’élitisme, et donc à tout notre système éducatif pré et post bac, à la représentation de l’évaluation dans notre pays. Et puis il y ale rôle du gouvernement.
Les mathématiques ne doivent pas être un outil de sélection, mais un outil de développement personnel et collectif, un outil d’émancipation, de bonheur et de culture.
On n’y est pas, mais il y a des réparations possibles, tous ensemble.

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