Les filles et les femmes en Afghanistan, privées d’école
Sur le site de la BBC, on peut lire le témoignage d’Ismail Mashal, directeur d’une université privée à Kaboul qui comptait 450 étudiantes en journalisme, en ingénierie, en économie et en informatique :
“J’appelle les pères à prendre la main de leurs filles et à les accompagner à l’école, même si les portes sont fermées.”
En décembre, le gouvernement taliban a annoncé que les étudiantes des universités ne seraient plus autorisées à aller s’instruire jusqu’à nouvel ordre, le temps que soit créé un environnement d’apprentissage islamique et des programmes aligné sur les pratiques de la charia.
Monsieur Mashal avait déjà fait parler de lui après avoir déchiré son dossier universitaire en direct à la télévision, déclarant qu’il était inutile de faire des études dans l’Afghanistan d’aujourd’hui.
Je sais que ce que je fais est risqué. Chaque matin, je dis au revoir à ma mère et à ma femme et je leur dis que je ne reviendrai peut-être pas. Mais je suis prêt et disposé à sacrifier ma vie pour 20 millions de femmes et de filles afghanes et pour l’avenir de mes deux enfants.