Léonard de Vinci en Ulis

Cet après-midi, je suis allée tester ma séance Léonard de Vinci en Ulis. Mon mari-coordo et moi l’avions adaptée : au lieu de tout condenser en une heure, ce qui est déjà difficile en classe ordinaire, j’avais décidé de franchement dédoubler la séance. Et mon mari avait prévu une vidéo sur Léonard de Vinci, assortie d’un questionnaire.

La description et l’analyse de la séance telle qu’elle est prévu au départ se trouve ici et .

Après la petite vidéo et son décryptage, pour mieux comprendre qui était Léonard de Vinci, j’ai présenté le Codex Atlanticus.

La page qui m’intéresse particulièrement aujourd’hui, c’est celle-ci :

j’en ai extrait le dessin sur lequel nous travaillons :

Alors zou, c’est parti : que voit-on dans cette figure ? Réponse majoritaire et résistante : des lettres. Oui mais non, je fais des maths, là. Alors des carrés et des ronds, me répond-on. Des quoiiii ? J”ai cru entendre “rond”, j’ai dû me tromper, puisqu’on est en maths. Des cercles, d’accord.

Alors combien de carrés ? 1. Combien de cercles ? 4. Non, 5. Ok.

Maintenant, comment devrais-je procéder pour représenter cette figure en respectant les relations entre les différents éléments ? C’est parti :

En proposant leur plan, les élèves se sont trompés pour le grand cercle. C’est intéressant car c’est justement lui qui pose problème son centre est facile à déterminer, mais son rayon l’est moins, particulièrement lorsqu’on réalise la figure sur une application de géométrie dynamique. Mais j’ai laissé les élèves aller là où ils voulaient et ils se sont plutôt bien débrouillés.

Etape suivante : à vous, jeunes gens !

Au départ, l’idée de “faire de la géométrie” n’a pas enchanté les élèves… Mais j’ai atteint mes objectifs (conceptualiser le carré, parler codages, réactiver l’usage de l’équerre, parler compas et manipuler, décomposer une figure, planifier ses étapes de construction, établir des relations entre objets, s’autoriser des sur-figures) parce que les élèves étaient actifs. Le progrès, je trouve, c’est qu’ils acceptent d’écouter plus longtemps pour définir leur plan d’attaque.

J’aime beaucoup ces séances. En dehors du fait que cela me redonne l’occasion de travailler avec mon mari, je trouve que ces élèves d’Ulis vont loin, et sont bien là pour travailler. On peut être exigeant avec eux, à condition de les sécuriser en permanence, de bien baliser tout en laissant la prise d’initiative et le hors-clous possible.

La semaine prochaine, peut-être passerons-nous sur GeoGebra. Je ne sais pas encore, il faut que j’en discute avec mon mari.

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