… qui s’appelle Paulo. Autant vous l’annoncer d’emblée, Paulo et moi, on n’est pas trop copains. Ou plutôt Nicholas Allan et moi, on n’est pas trop copains. Après tout, Paulo n’y est pour rien.

Alors voilà, Paulo est à l’école des spermatozoïdes (dit comme ça c’est un peu saugrenu, mais dans l’album jeunesse ça passe). Première contrariété pour moi :

Paulo n’est pas très fort en calcul, ok. Mais si pour Paulo il est envisageable que 54 + 135 soit égal à 10, ce n’est forcément pas de sa faute ; il a raté une paire de marches dans la construction du nombre et mieux vaudrait trouver des remédiations que faire la tête, non mais sans blague. Quant aux camarades spermatozoïdes qui l’insultent franchement sans que le professeur spermatozoïde n’intervienne, mais quelle horreur ! D’ailleurs cela se confirme : Paulo est soit complètement stressé, soit dyscalculique :

Ce qui se confirme aussi, c’est que son enseignant n’est vraiment pas bienveillant, ni constructif. Evidemment que si Paulo ne sait pas effectuer 54 + 135, il ne saura pas déterminer le prédécesseur entier de “300 millions”, écrit ainsi qui plus est. Cela étant, c’est une chouette question de sixième, de trouver le prédécesseur entier de “300 millions”.
Toujours est-il que fort en calcul ou pas, à un moment donné, c’est le top départ pour Paulo et ses 299 999 999 camarades :

Remarquez l’insistance de “Paulo n’est pas très fort en calcul”, leitmotiv de l’album. Mais comme Paulo est très fort en natation (mais pas en calcul, l’aviez-vous noté ?), il arrive en premier, peu avant Rex, mais voilà, dans la vie d’un spermatozoïde, être fort en natation est manifestement plus utile qu’être fort en calcul, et toc.
Ensuite, que se passe-t-il ? La grande histoire de la vie… Un enfant naît. Et là, accrochez-vous, ça m’a tellement mise de travers que je n’ai pas acheté le livre (mais maintenant je regrette) : le fait de ne pas être fort en calcul, hé bien c’est GENETIQUE !!! (et transmis par le père, en l’occurrence)

Et puis c’est comme ça et ça ne changera pas : “elle s’aperçoit que…”, voilà, c’est un état et il faudra faire avec. En plus, le camarade humain est aussi teigneux que les camarades spermatozoïdes, l’enseignante encore plus négative. Misère…
Rhalalalala, ça m’a énervée, cette histoire de spermatozoïdes…