L’épreuve de maths de fin de cursus secondaire en Turquie

Ce matin, j’ai retravaillé sur des exercices de l’épreuve de fin de cursus d’enseignement secondaire turc, avec une élève qui s’y prépare. Nous arrivons aux questions 15, 16, etc., sur une épreuve qui en compte 40, et je suis perplexe. Jusqu’ici, nous avons rencontré des exercices qui demandaient assez peu de connaissances, et s’apparentent souvent à des énigmes. On peut s’en sortir par essais-erreurs, même si cela risque de faire perdre du temps dans un examen qu’il faut mener tambour battant si on veut avoir une chance d’atteindre le score requis. J’ai parlé d’exercices ici, , encore ici ou encore , ou Aujourd’hui, j’ai préparé ces exercices :

En voici les traductions :

Dans la première traduction, la question est en fait “Que vaut a ?”.

Ces exercices me semblent en fait très inéquitables et je m’interroge sur ce qu’ils révèlent sur les capacités en mathématiques.

Inéquitables, car l’obstacle de la lecture est énorme. Comprendre de quoi il retourne prend du temps et n’est pas aisé. Les énoncés sont très tarabiscotés, et me rappellent les légendaires problèmes de robinets et de trains, heureusement disparus. De ce fait, on évalue davantage un entraînement qui s’apparente à du dressage que de réelles capacités à raisonner, me semble-t-il. Il y a des capacités mathématiques et quelques savoirs, derrière tout ceci quand même, mais ce n’est pas la priorité manifestement. J’imagine que de nombreuses officines de préceptorat doivent fleurir ; car je vois aussi avec difficulté comment un enseignant peut préparer une classe à cette épreuve.

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