Vous souvenez-vous du multipliox, ou du démultiplox, comme on veut ? C’est l’incroyable Stéphane Robert qui m’avait mis ça entre les mains. A partir d’un carré constitué de carrés de couleur, il s’agit de reconstruire par pliage des carrés de quatre carrés de même couleur. Comme ça :

Et ce n’est pas simple, non non non. Le vert, ça va. Le rouge, c’est plus difficile, le bleu encore davantage. Et le bleu, ouhlala.
J’ai pour projet de proposer cela à mes élèves pendant la semaine des maths. Je compte proposer aux élèves de se mettre en groupes, et leur demander d’obtenir une des couleurs. Ensuite, ils devront expliquer à leurs camarades comment on l’obtient, verbalement, en leur donnant une suite de consignes. C’est pourquoi j’ai réfléchi aux niveaux de difficulté des couleurs, mais il me fallait aussi des solutions toutes prêtes pour si ça coince, pour conclure, pour garder une trace. Je ne savais pas trop comment faire, et ma fille m’a concocté ça façon explication d’origami. Je vous mets les fichiers là, en dessous, mais ATTENTION : si vous êtes un(e) de mes élèves, faut pas regarder, sinon il n’y aura aucun intérêt à l’activité. Et si vous avez envie de réaliser le Multipliox, il faut résister aussi, sans quoi c’est pô drôle. En revanche, si vous voulez utiliser ces fichiers avec vos élèves, bin les voilà, en jpeg et au-dessous en pdf :
Cette association Stéphane Robert-ma fille me réjouit.
Bonjour. Aurais tu le fichier pour fabriquer le multipliox ? Merci.
Je l’ai remis en article ce week-end.
Je me dois de réagir…
Superbe travail !
J’aime beaucoup cette façon “non usuelle” en “cours” de mathématiques de communiquer avec les codages propres à l’origami.
Pour ce qui est des niveaux de difficulté, j’ai plutôt tendance à considérer plus facile la vision des pliages nécessaires aux configurations symétriques. Ici verte (symétrie axiale) et bleue (symétrie centrale). Certes le pliage final pour glisser un carré non bleu sous le dernier carré bleu à déplacer n’est pas évident mais on va persister, insister et finir par réussir car la vision / l’intuition première est forte.
Stéphane