Aujourd’hui, je suis allée dans la classe de CE1 de Christelle. Nous avons deux projets en route, mais il nous manque quelques éléments concrets pour les terminer tout à fait, et là, Christelle avait envie de commencer Albert. Alors allons-y pour Albert!

Cette année, nous avons compacté le début de la séquence : nous avons aujourd’hui lu et reformulé l’histoire, identifié des rectangles et déterminé ce que c’est, un rectangle, dessiné un Albert avec la machine à coins-pics-de-rectangles, puis dessiné un Albert avec l’outil expert : l’équerre. Le tout en une heure et demie, avec une cadence assumée mais en laissant chacune et chacun terminer à son rythme. Le tout sans prononcer une seule fois le mot angle : ça, c’est pour la fois prochaine.
C’était extra. Déjà, travailler avec Christelle est toujours un bonheur. Ses loulous sont super, aussi. Un élève en situation de handicap a réussi à faire toute la première partie de l’activité avec toute la classe, avec succès, et Christelle l’a aidé pour réaliser la deuxième partie après le déjeuner. Et Albert, c’est une pépite de garçon-rectangle.la semaine prochaine, nous poursuivons avec les angles et nous expérimentons pour la première fois un prolongement. Ouaiiiiiis, vivement jeudi prochain !

Premier Albert, avec la machine à coins-pics-de-rectangle :







Deuxième Albert, avec l’équerre :



Avant/après, mais les élèves ont déjà été tellement appliqués avant… (bravo !)



Et c’est l’effet magique des maths : les élèves voient des figures partout !


L’objectif, c’est de modéliser, pour parvenir à transmettre une définition du rectangle comme un quadrilatère à quatre angles droits. Et là, si nous avons tout bien fait dans l’ordre, le carré devrait apparaître comme rectangle particulier, alors que le discours des enfants aujourd’hui a priori était clairement et explicitement à l’inverse : le rectangle, c’est un carré étiré. Mais plutôt que de dire non non non, c’est pas ça, nous déconstruisons par l’acte et nous reconstruisons par l’acte et la modélisation.