Aujourd’hui, c’était la visite de stage de Laura, AED en prépro dans ma classe pour la troisième année. Je n’étais pas inquiète : je vois Laura enseigner, au quotidien. J’écoute ses suggestions pour adapter à tel(le) élève, pour permettre d’atteindre un meilleur niveau d’apprentissage, pour améliorer une évaluation. J’étais vraiment investie à fond, ce matin, mais sereine. Quand la collègue visiteuse m’a demandé mon sentiment, a priori, je n’avais pas anticipé. Mais j’ai répondu spontanément : « Laura, ce n’est plus ma stagiaire. C’est une collaboratrice ». J’en ai, de la chance, non ? 🙂
Laura avait décidé d’animer une séance de découverte : réactivation en collectif sur des exos flash projetés, puis activité ludique mais associée à une vraie mise en activité en binôme, et synthèse pour dégager l’objectif d’apprentissage de la séance. C’était ambitieux, exigeant, et Laura a orchestré la séance en même temps avec rigueur et souplesse.
C’est bien joli à voir, tout ça. C’est l’oeuvre de Laura, de sa volonté, de ses valeurs, de sa réflexion et de son travail. Moi, j’ai joué l’arrosoir, c’est tout. Mais j’aime bien jouer l’arrosoir. C’est motivant, complexe, et important.


