Laure Etevez, que je suis avec attention car ce qu’elle publie m’intéresse et me fait cogiter, a écrit deux tweet qui m’ont touchée :


Alice Ernoult a répondu à ce tweet par la question qui me venait : “peut-on résister de l’intérieur ?” J’espère. Mais sans doute à la mesure de la classe, nos élèves, de façon hyper locale. Nous n’avons aucune emprise sur la politique éducative et on ne nous écoute pas. Ce témoignage pose aussi la question du format de la formation initiale, mais aussi continue. Et du fait que nous passons notre temps à trouver des solutions-bidouilles, qui valent ce qu’elles valent, nous coûtent personnellement sur tous les plans, pour en même temps nous former, progresser et être là au maximum et le plus efficacement possible pour nos élèves.
Construire les conditions pour produire de belles envolées, pour voir qu’on enseigne, que les enfants apprennent, pour les voir grandir avec nous est une entreprise délicate, et il suffit de peu pour que tout se fissure. Je pense quand même que d’une école à l’autre les choses peuvent varier considérablement. Mais je ne sais pas ce qui relève de l’optimisme viscéral, de la naïveté ou de l’auto-conviction résolue pour continuer de se bagarrer.
Merci, Laure.