CHATGPT : mon ami imaginaire ?

Dans une carte blanche au Monde, Etienne Ghys évoque ChatGPT.

Etienne Ghys relate ses expériences de ChatGPT, pour commencer : d’une erreur d’auteur d’un théorème (Jean-Pierre Serre au lieu d’Evariste Galois) qu’il faut tout de même être connaisseur pour débusquer, car c’est bien tourné, à une démonstration du théorème de Pythagore qui utilise le théorème de Pythagore lui-même (en même temps c’est vrai que c’est plus simple de prétendre démontrer quelque chose si c’est déjà considéré comme vrai), ses premiers tests semblaient inciter sinon à la méfiance, au moins à la vigilance. Mais Etienne Ghys voit des potentialités dans ChatGPT :

Il nous faut apprendre à l’utiliser comme un assistant, qui connaît beaucoup de choses. (…) GPT pourrait nous aider à résumer des travaux {parmi la très abondante littérature scientifique} de façon à sélectionner ceux qui méritent un examen plus approfondi. Surtout, il nous permettra bientôt de chercher des analogies.

(…)

De même, ne pourrions-nous pas considérer GPT comme un collègue imaginaire qui aurait tout lu, y compris ce qui est faux, et qui pourrait nous suggérer des idées intéressantes ? Bien entendu, cela ne nous autorise pas à baisser la garde sur la pertinence et la véracité de ce qu’il nous souffle à l’oreille.

Etienne a même réussi à ce que ChatGPT propose une blague de matheux pour le 1er avril. Allez donc lire l’article complet, accessible et rapide, vous verrez, c’est vrai : ChatGPT sait faire le rigolo…

Bon j’ai essayé pour le théorème de Pythagore, en effet ce n’est pas top.

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