Le site Education Week propose un article sur le thème : “vous êtes parents et les maths vous rendent nerveux ? Vous pouvez tout de même aider votre enfant en maths !”
Le but de l’article est de rapporter les résultats d’études qui montrent qu’une attitude négative des parents face aux maths impacte la réussite des enfants. Des parents négatifs face aux pourtant si jolies maths, c’est courant : soit ils se mésestiment, ce qui est très courant, soit en effet ils sont en difficulté, et alors leurs difficultés sont un matériau pour aider leur choupinou/choupinette : le travail sur l’erreur est un levier puissant, sans compter que montrer qu’on peut accepter de réfléchir sur ce qui nous résiste, c’est franchement éducatif.
Lorsque vous êtes à la limite de la difficulté, vous apprenez. C’est à ce moment-là que l’on grandit vraiment. Lorsqu’on est adulte, continuer à affirmer qu’on n’est “pas un matheux” dessert ses enfants.
Kelly DeLong, directrice exécutive du Kentucky Center for Mathematics
Depuis les dégâts du covid dans l’éducation, de plus en plus d’écoles américaines ont cherché à s’appuyer sur les adultes pour aider les enfants à apprendre. Les enseignants ont fait participer les parents à des jeux, à des soirées d’activités familiales et partagé des ressources qui aident à comprendre les contenus mathématiques qui ne leur sont pas familiers. Et ils se sont heurtés à des représentations négatives parfois très fortes et très inhibantes.
La diffusion de la culture mathématique est défaillante aux Etats-Unis aussi : alors que l’importance de la lecture à haute voix avec les tout-petits est évidente pour tout le monde, celle de la numératie précoce ne fait pas l’objet de la même promotion aux États-Unis. Une organisation à but non lucratif, Bedtime Math, cherche à changer les attitudes à l’égard des mathématiques en créant des problèmes sous forme d’histoires accessibles, que les familles peuvent résoudre avec leurs enfants : les mathématiques doivent se partager aussi !
Nous savons que l’anxiété liée aux mathématiques interrompt la mémoire de travail. Cela empêche même les élèves les plus performants de résoudre des problèmes plus complexes.
Kerry Friedman, chercheuse

C’est exactement la devise inscrite sur les sacs à maths de Maths en scène, d’ailleurs :
