Un article du Monde du 1 juin 2023 relaie un rapport de la cour des comptes :

2 millions d’élèves, 7 500 établissements (à 96 % catholiques), 10 000 000 000 d’euros d’argent public (dont 8 000 000 000 versés par l’Etat). Tout cela pour une situation qui n’est « pas admissible et doit être corrigée dans les plus brefs délais ». De 26,4 % élèves du privé issus de familles très favorisées, on est aujourd’hui à plus 40 % des effectifs.
En l’absence de contrôle administratif et financier, rien ne permet de conclure que les fonds publics sont correctement dépensés dans les établissements.
Le privé sous contrat risque désormais de participer à l’aggravation de certaines des faiblesses de notre système éducatif.
Le dialogue de gestion entre l’Etat et l’enseignement privé sur les problèmes de fond – mixité sociale, équité territoriale dans la répartition des moyens, performances scolaires, politique éducative – est presque inexistant.
L’article
En gros, l’article décrit comme l’enseignement privé sous contrat agit comme il veut, en mettant même en position de faiblesse les rectorats. C’est absolument révoltant. C’est le pouvoir de l’argent et la toxicité de l’entre-soi en action.