Alors ça, si ce n’est pas du titre qui renverse ! Je propose, pour les sujets prochains “une enquête montre que le pouvoir d’achat des profs s’est complètement cassé la figure”, ou encore “une enquête montre que la profession d’enseignant est de plus en plus mal considérée”, et puis bon, je suis sûre que nous sommes nombreuses et nombreux ) avoir des tas d’idées…
C’est France Inter qui nous assène cet article, au demeurant tout à fait juste. Ce qui est rigolo, c’est que ce soit une découverte. L’accès aux formations est lent et complexe, les formations trop peu nombreuses et semblent peu adaptées aux besoins. De ce fait les enseignants se forment sur leur temps libre, le soir, en vacances et le weekend. A lire l’article, l’accompagnement des enfants à besoins particuliers est une priorité pour les enseignants, qui veulent pouvoir adapter leurs gestes et leurs contenus, dans des circonstances où ça urge. Ces carences de formation accentuent la solitude et la désaffection du métier. Il y a un autre point négatif : lorsque nous nous auto-formons, il n’est pas certain que nous dénichions de bonnes ressources, efficaces, fiables, voire acceptables. Cela renvoie même franchement à la question : qu’est-ce que la formation ? A partir de quand et comment se forme-t-on ?
