Bon, voilà, j’ai traversé une partie de la France pour rejoindre un centre d’accompagnement et d’enseignement pour élèves à déficiences visuelles près de Bordeaux. Il fait une chaleur parfaitement affreuse et je cohabite avec les lézards en bonne entente. J’ai révisé mes contenus de demain, et demain matin j’en repasserai encore un que je ne maîtrise pas encore assez fluidement, je trouve. Je veux pouvoir me consacrer à fond à observer les collègues formés pour m’adapter à leurs besoins, alors mon contenu doit être intégré. J’ai réparé mon oubli des draps de programmation, ce qui m’a valu de passer un certain temps à dessiner à la craie sous un préau. Je me suis loupée sur le plan du tri, d’ailleurs, mais j’ai décidé de compter sur l’indulgence de mes collègues demain et j’ai bidouillé plutôt que de tout recommencer. Et puis j’ai repréparé les supports qui vont avec, aussi, car si j’ai oublié les draps, j’ai oublié les supports, soigneusement rangés dans le même sac. Mais bon, comme ça j’ai eu de nouvelles idées, adaptées au public d’ici. Ah et puis dans la série catastrophe, j’ai recollé les cheveux d’Albert, et on aurait dit un puzzle diabolique…

Note pour demain : quand on voit une bande d’ado aveugles qui font une bataille d’eau, si on ne veut pas être trempée, mieux vaut prendre un autre chemin. Parce qu’ils ont l’oreille fine et visent d’une précision de ouf. Et ils ne savent pas que ce n’est pas l’un(e) des leurs qui passe… 😀

En même temps, ça m’a rafraichie un peu.

Hé, les jeunes, attendez, je reviens !