Au CSES Alfred Peyrelongue près de Bordeaux, où j’ai animé deux jours de formation à destination d’enseignants qui accompagnent dans leurs apprentissages des élèves à déficiences visuelles (et bien souvent avec des troubles associés), les collègues m’ont fait visiter leurs classes et m’ont montré du matériel. Un matériel m’a frappée par sa simplicité, ses potentialités et parce que j’adore les LEGO, dont l’usage pédagogique n’est plus à démontrer : les LEGO braille.

Les LEGO Braille doivent permettre de construire bien des séances pédagogiques et didactiques, mais pour le moment je les ai considérés côté maths, et c’est assez passionnant les idées qui peuvent naître face à un tel matériel. J’en ai demandé ; on verra bien si j’ai la chance d’en obtenir, mais je pense que je pourrais en faire pas mal de choses, en maths et pour d’autres champs disciplinaires, pour les élèves malvoyants ou aveugles, mais avec l’idée de l’inclusion universelle pour que tout le monde travaille à la même activité en apprenant des maths et l’altérité. Et je pourrais promouvoir l’outil dans les centres spécialisés dans lesquels je forme les enseignants, en leur proposant des séances éprouvées en classe en amont, et analysées didactiquement et pédagogiquement.

Sur les briques de LEGO braille, les picots sont disposés de manière à correspondre aux chiffres et aux lettres de l’alphabet braille. Mais comme le symbole ou de la lettre y est aussi imprimé, tout le monde s’y retrouve ! Le projet est à but non lucratif. La distribution des briques en braille LEGO est assurée par l’association V.O.I.R.

Sur Abracadabraille, on trouve aussi des idées d’activités inclusives au travers de blogs et d’articles. Une mine !