(La série de l’été) Anglais en autonomie : THE méthode

Et l’anglais, alors ? Rhalala, grosse question pour moi, l’anglais : depuis que j’ai pris ma décision d’aller en ULIS je m’entraîne quotidiennement pour développer mon lexique, intégrer des tournures de phrases qui ne fassent pas bondir mes enfants et améliorer on accent (objectif plus que raisonnable). J’ai été formée didactiquement en maths et dans certains domaines du français. Mais l’anglais, pas du tout. Je pourrais donc faire des bêtises, d’où l’importance de me trouver un outil de référence. Et là, mon mari arrive. Il est fort, mon mari. Quand j’étais en train de déménager ma classe, d’emménager ma classe, de former les collègues à Bordeaux, lui cherchait des outils. Et THE méthode me plaît, beaucoup.

L’objectif des auteurs, Sylvie Hanot (PEMF spécialisée dans l’enseignement des langues étrangères, déjà auteure chez Retz) et Christine Hanot (axée sur l’accompagnement des personnes atypiques, touche-à-tout et illustratrice), c’est d’enseigner l’anglais au travers de saynètes et de jeux.

Quand on achète THE méthode, on a accès à tous les corrigés. tous les documents nécessaires et la playlist des BD sonorisées. Et, pour avoir tout bien téléchargé, ça fait beaucoup de matériel : une programmation globale pour qui veut (moi, moi !), des flash cards à plastifier, des masques pour jouer les personnages (je suis positivement fan du masque de Nessie), des rituels à plastifier aussi, tout prêts à l’emploi (avec une proposition de programmation), des contenus pour les classes multi-niveaux (CE2-CM, impec pour l’ULIS), des fiches de civilisation, des marque-pages, une planche de BD vierge pour en créer avec les élèves, les leçons pour une trace écrite accessible à toutes et tous, des évaluations organisées par périodes… Ébouriffant.

L’idée, c’est que la pratique théâtre sollicite à la fois l’attention, les émotions et la répétition. Avec les bandes dessinées en plus, nous avons la possibilité de mener des séances dynamiques, rigolotes et efficaces, en laissant chacun(e) s’impliquer à la hauteur de ce dont il ou elle est capable. Une séquence commence par la lecture dynamique des contenus (ou par passer l’audio fourni si on n’est pas à l’aise), se poursuit par un travail du lexique et des formulations, avec un détour par la dimension culturelle de l’étude de la civilisation, et on s’entraîne sur des activités à l’écrit. Et enfin on joue la saynète.

Parmi les contenus en vidéo, l’une d’elles répond à des questions pratiques (comment ? Combien de temps ? etc.) et donnent l’occasion de “rencontrer les auteures baignées par le chant des cigales.

Quel magnifique travail ! J’espère que madame Hanot et madame Hanot en sont fières, parce que c’est vraiment remarquable et je me sens toute légère pour la partie anglais grâce à elles. C’est comme ça que j’avais envie d’entrer dans l’enseignement de cette discipline. Et je n’oublierai pas de déclarer les photocopies au CFC, car c’est ce qui permet une entrée d’argent, exactement comme pour l’APMEP. Pensons-y : c’est essentiel !

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