Je suis actuellement un cours en ligne sur l’utilisation des Lego Braille. J’ai découvert ce matériel au centre d’enseignement de Peyrelongues grâce aux collègues, qui enseignent à des enfants malvoyants ou aveugles. J’en ai déjà parlé ici. A partir de la troisième semaine de cours, on aborde le pré-braille. Et là, je trouve que cela devient encore plus intéressant.


Le pré-braille, c’est un ensemble de compétences et de savoirs qui vont amener ensuite à accéder au braille. Par exemple, orienter correctement une brique permettra de repérer une brique-lettre précise et de la positionner comme il faut. Mettre à la suite plusieurs briques en suivant des contraintes préparer à écrire des mots, ou bien à des compétences de numératie s’il s’agit de briques de mathématiques.
Dès le plus jeune âge, associer des histoires à des exercices aide les élèves malvoyants à façonner des représentations, des images mentales signifiantes, ce qui évite le verbalisme.
Source (semaine 3, activité 3.8)
Le verbalisme, c’est quand on utilise des mots qu’on ne relie pas à leur signification. Or la littératie c’est décoder, mais aussi utiliser les mots pour faire des phrases, transférer et relier à ses propres connaissances. Des exemples sont donnés, dans les vidéos, qui montrent des activités, leurs objectifs, mais qui expliquent aussi rapidement comme l’éducateur se positionne, comment il aide sans faire à la place, pourquoi il fait telle ou telle chose.
J’aime bien le mot “verbalisme”. Et je n’ai me pas le verbalisme.