Mon mari m’avait indiqué Splito, un jeu conseillé par Bruno Mallet qui le qualifie d’ “excellent petit jeu de société qui mélange tactique coopérative mais aussi tactique individuelle”. J’ai creusé un peu, le jeu m’a plu, car en plus il est très joli, et mon magasin de jeux du bout de la rue l’avait, alors zou.
Splito est créé par Romaric Galonnie, Luc Rémond, illustré par Maud Chalmel et édité chez Blam!

On commence par choisir une carte défi étoile et une carte défi lune, qu’on pose au centre de la table. Ce sont les défis à atteindre par chaque joueur, si possible. Ces défis rapportent autant de points que de losanges indiqués dessus (dans notre exemple, 3 chacun). On distribue 13 cartes à chaque joueur, un mélange de cartes défi et de cartes Splito.


Chaque joueur a accès à deux zones de jeu, une à sa droite et une à sa gauche. Ces zones de jeu sont communes à ce joueur et au joueur adjacent. Autrement dit, chaque zone est accessible à deux joueurs. On va donc, tous ensemble en même temps qu’en opposition puisqu’on veut gagner, abonder les zones pour avoir un maximum de points à la fin. Pour gagner des points il faut réussir des défis, ceux communs à tout le monde ou ceux qu’on pose soi-même dans les zones. Notre score sera le produit du nombre de points à gauche et du nombre de points à droite.

On pose tous notre carte, à chaque tour, on retourne simultanément, puis (c’est rigolo, ça d’ailleurs) on passe sa main de cartes au joueur de gauche. Et on recommence. Une fois les dernières cartes jouées, on compte les défis réussi et on calcule les scores finaux.





C’est assez subtil, car il faut en même temps amener des points dans une zone, mais réfléchir à comment on ne va pas trop en donner aux adversaires… Tout est dans la multiplication, en fait.
Nous avons testé et aimé. J’aime beaucoup le fait de passer ses cartes au joueur de gauche (un peu comme dans Sushi go!), qui modifie les rapports entre joueurs et oblige à quelque chose de pas fréquent et de pas si naturel en jeu : on joue pour soi, mais vraiment ensemble, puisqu’on partage le matériel d’une partie.