Grandir avec les jeux et les tours de cartes

Laurent et Julien Fourny, père et fiston tout fier d’accompagner son papa, nous présentent le deuxième atelier de l’après-midi.

Des jeux

Le scopa

Nous avons commencé avec le jeu italien, qui n’a pas le même nombre de cartes ni les mêmes valeurs :

Source

On peut obtenir un jeu presque italien en enlevant des cartes à un jeu « français », qui par ailleurs est plus lisible.

Pour jouer :

Il peut y avoir 2, 3, 4, voire 6 joueurs mais c’est beaucoup.

Laurent Fourny conseille d’adapter les valeurs des cartes :

Pour les plus petits, jouer avec les valeurs 1 à 7 en distribuant les cartes 3 par 3 ou 4 par 4 ; pour les un peu plus grands, on peut utiliser 40 cartes, avec des cartes de 1 à 10. Et pour les vraiment plus grabdsn le jeu complet (les 40 cartes avec figures) convient très bien.

Mais en plus on pourrait jouer avec 52 cartes en allant jusqu’à la valeur 13. On pourrait imaginer utiliser la soustraction à la place de l’addition, voire utiliser des séquences d’opérations, comme par exemple …+…-…, ou bien …x…-…

Le rikiki (ou l’ascenceur)

On joue au rikiki avec un jeu à atour de 52 cartes : une des couleurs joue le rôle d’atout. Au premier tour, la carte est posée sur le front. Au n-ième tour, on distribue n cartes à chaque joueur, jusqu’à atteindre la distribution maximale, et ensuite on redescend jusqu’au dernier tour, avec une seule carte distribuée.

On pose les cartes à tour de rôle, et le joueur qui a posé la carte de valeur maximale reporte le pli. Le but est de prédire correctement le nombre de plis que l’on va faire. On gagne des points lorsqu’on évalue bien, et on a une pénalité dans le cas contraire. Il faut suivre la couleur de la première carte posée, et si on ne peut pas suivre on pose la carte de son choix.

Le riquiqui amène à faire des probas, pour choisir ce qui a le plus de chances de se produire. C’est rigolo à calculer, entre atouts et ce qu’on voit sur le front des joueurs ou ce qu’on voit dans sa main quand on distribue plus d’une carte. Dans certaines règles on ne peut pas déclarer un nombre de plis tels que leur somme soit égal au nombre de cartes distribuées à chaque joueur.

Des tours de magie

Plusieurs de ces tours sont issus de Mathematics, magic and mystery, de Martin Gardner en 1956.

Après quelques tours d’astuce ou de « jeu de mots », nous avons eu le plaisir de voir Julien Fourny faire lui-même des tours de magie réussis et épatants. Et nous avons eu l’explication, simplement mathématique. Un de ces tours m’a particulièrement plu :

Lorsque le « joueur » annonce son résultat, le magicien trouve instantanément la carte qu’il avait.

Le dernier tour, réalisé par le fils de Laurent Fourny, était parfaitement épatant. C’est une éclatante démonstration du propos de l’atelier, bravo !!!

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