
Pour mon anniversaire, mon ami Olivier, prof de maths, m’a offert un livre de Paul Klee : Théorie de l’art moderne. J’ignorais complètement l’existence de cet ouvrage, ce qui assez fou vu mon goût pour les mathématiques, les arts et l’oeuvre de Paul Klee.
Une des sections de Théorie de l’art moderne s’intitule “esquisses pédagogiques”. Elle est présentée en avant-propos comme “un abrégé de la grammaire des formes”. Et sa lecture est assez fascinante.
Voici une image, pour aujourd’hui ; j’en publierai régulièrement ici. La ligne y est définie comme le “domaine d’un point en marche”, et la surface comme le “domaine de la ligne en marche”. C’est aussi parlant que joli, je trouve, et bien lié aux dimensions. En plus, l’illustration est en forme de lemniscate…

La plus restreinte de ces données est la ligne, affaire de mesure seulement. Ses modalités dépendent de segments (longs ou courts), d’angles (aigus ou obtus), de longueurs de rayons, de distances focales – toutes choses mesurables.
Paul Klee, Théorie de l’art moderne