Je suis petite joueuse : c’est “seulement” la deuxième fois que j’ai le Covid. Manque de chance : je tombe malade pile lors de la première semaine de formation pour préparer le CAPPI et le master 1 BEP, ce qui est assez extraordinairement frustrant. J’ai suivi tant bien que mal la matinée d’hier, et puis je me suis fait tester, et j’ai lâché l’affaire : rien que rester assise, et encore plus suivre, avec une grosse fièvre, était compliqué. Et puis j’aurais mis mes collègues en danger.
Mais voilà, cette formation implique des personnes qui ont à s’adapter au quotidien à leur public scolaire. Il n’a pas fallu longtemps pour que, en plus de gentils messages de soutien, je reçoive les notes prises en cours, tout bien détaillées et tout. Je vais pouvoir reprendre ces contenus dès que je serai un peu claire dans ma tête.
Je n’ai pas non plus pu assister à la réunion dans laquelle intervient en ce moment la DASEN, qui accueille les coordos ULIS. Zut zut zut, j’aurais pu aborder la question de notre non remplacement, dans les ULIS collèges. Heureusement là encore mon chef d’établissement y est et je sais qu’il défend nos élèves, avec la même sincérité et la même énergie que moi. Et mon mari me fera un bilan précis de ce qui a été dit.
En parallèle, Laura, AED (en prépro dans ma classe) et le CPE et les AED de la vie scolaire de mon collège se démènent pour pallier mon absence. J’ai tout préparé pour toute la semaine, élève par élève, et j’y retournerai dès que je ne serai plus contagieuse pour renouveler les plans de travail et emmener les travaux réalisés, pour les corriger, les évaluer, et construire dessus.
Ca fait vraiment du bien de se savoir entourée. C’est apaisant.
Celui dont j’aimerais bien qu’il me lâche un peu, c’est le virus du Covid. On n’a pas idée d’être aussi minuscule et enquiquinant à la fois.
