Poule mouillée !

Aujourd’hui, nous avons reçu des jeux. Je vous en présente deux, cet après-midi : les deux auxquels nous avons joué après le déjeuner.

Le premier est Poule mouillée ! et est, je crois, très bien adapté à mes élèves en ULIS. Ils vont pouvoir effectuer des additions et des soustractions simples, calculer quelques doubles et s’engager gentiment vers quelques choix stratégiques, sans que leur marge de manoeuvre soit grande. C’est un bon jeu pour les élèves qui doutent d’eux ou qui ont des difficultés à opérer des choix, justement.

Au départ, les cartes sont distribuées entre tous les joueurs de façon équitable, et constituent des piles de cartes faces cachées. Le but est de se débarrasser de toutes ses cartes le plus vite possible.

Pour cela, on joue deux cartes quand on entame, et une carte sinon. De base, on retourne la carte posée en haut de sa pile, à son tour, et on l’additionne à la somme précédente. Mais si la carte est rouge, on peut décider de la soustraire. Certaines cartes sont spéciales : une carte remet la somme à 0, une autre à 20, une autre encore additionne la même valeur que la dernière posée (ou la soustrait, si la carte précédente était rouge et que tel est le choix du joueur).

Mais attention au 21. Si un joueur dépasse 21 en posant sa carte, il prend tout le paquets de cartes déjà jouées et les place sous son paquet de cartes, et le joueur suivant entame. Pas top pour accéder à la victoire. En revanche, si un joueur obtient 21 pile poil, il débarrasse le jeu de la pile de cartes jouées et entame lui-même ensuite.

Lorsqu’on a déjà atteint au moins 11, on peut choisir de faire “poule mouillée” : on préfère jouer la sécurité, prendre les cartes et on ré-entame soi-même.

Un défaut éventuel du jeu, c’est d’être trop aléatoire : on ne choisit pas ce qu’on joue comme carte. Mais je pense que c’est plutôt une qualité pour toute une catégorie d’élèves. Et nous, nous nous sommes bien amusés. Il faut calculer un peu vite, et c’est un objectif robuste pour un certain nombre d’élèves. Il est nécessaire de mémoriser la somme précédente, et la mémoire à court terme est engagée.

Je pense qu’avec mes élèves de 4e au moins je vais proposer qu’on ne bloque pas à 0 lorsqu’on soustrait. Ainsi nous irons dans les relatifs.

Et le dos des cartes est très très mignon…

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