Nemo, jeune artiste suisse, a remporté l’Eurovision. L’Eurovision, ce n’est pas mon truc. Pas du tout, même. Mais quand même, au cas où les élèves du dispositif ULIS m’en parlent, j’ai écouté les cinq premier(e)s. J’aime bien la chanson des Croates, qui mêle un son chouette et du folklore, mais c’est vrai que Nemo est irrésistible avec une prestation qui donne la pêche. J’aime la voix, le rythme, la scénographie dynamique, son sourire, son allure. Que ce soit un artiste non binaire est évidemment un signe rafraichissant, même si le quotidien des personnes LGBTQIA + demeure, dans les faits, insupportablement difficile.
En écoutant Nemo au petit déjeuner, mon mari a eu une idée : et si la Suisse changeait son hymne national ? Là, c’est sûr qu’on les briserait, les codes… Moi, j’en veux bien pour la France, sinon : je ne suis pas fan du sang impur (oui, je sais, ça correspond à une époque-un passé-un héritage, mais on pourrait aussi décider de réactualiser cet hymne). Mon mari s’est même dit qu’on pourrait troquer la tenue des gardes suisses pour celle de Nemo. Ce serait beaucoup plus sympa, mais là je ne suis pas sûre que tout le monde soit prêt.
Mais tout ça, c’est de la faute de David Castello-Lopes. Tssss.