Actualité · Chez les chercheurs · Education · Enseignement · Evaluer · Lire · Merci ! · Tous ensemble !

Au sujet du redoublement(et de l’inclusion)

Un article de Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS et directeur de l’équipe “Développement cognitif et pathologie” au sein du laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistiques de l’Ecole normale supérieure à Paris m’a particulièrement intéressée, ce matin.

Faire redoubler ceux qui n’ont pas le niveau pour suivre dans la classe supérieure, instaurer des classes ou groupes de niveau pour restaurer une certaine homogénéité et rendre l’enseignement plus cohérent : ces deux mesures font partie des “légendes pédagogiques” que les travaux de recherche ont remises en cause depuis longtemps.

L’article de l’Express

Ces légendes sont avérées et connues depuis fort longtemps, au travers de résultats de recherches internationales. Nous disposons de beaucoup de données, qui permettraient d’envisager la question de façon plus fine encore. Franck Ramus écrit :

La bonne question à se poser est donc : à partir de quel décalage entre le niveau scolaire de l’élève et le niveau attendu, ou à partir de quel pourcentage de redoublants, l’effet négatif du redoublement s’annule-t-il et devient positif ?

L’article de l’Express

Le redoublement pourrait ainsi ne pas être proscrit, mais appliqué aux élèves dont on pense, de façon étayée, qu’il leur bénéficierait. Par ailleurs, Franck Ramus exprime son incompréhension sur la décision du ministre de l’éducation nationale. Il termine en lançant un signal d’alarme particulièrement inquiétant :

On peut craindre que les élèves en situation de handicap ne soient les premières victimes d’une augmentation des redoublements, mesure tellement plus aisée (mais tellement moins efficace) que l’inclusion pleine et entière avec aménagements, adaptations et pédagogie différenciée.

L’article de l’Express

Leave a Reply