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La proportionnalité au collège

Un de mes projets de l’année, avec les élèves du dispositif ULIS, c’est la proportionnalité. Hé oui, on ne change pas ses fixettes aussi aisément… Les élèves de l’ULIS sont censés atteindre le niveau cycle 3 en fin de collège, mais rien n’empêche d’aller plus loin. Comme la proportionnalité aide à comprendre des tas de choses dans à peu près dans tous les domaines professionnels qui les intéressent et aussi dans la vie courante, cela me semblait important. Les chercheurs en didactique qui nous suivaient l’année dernière en 6ème ordinaire sont toujours là, intéressés pour poursuivre en ULIS. Alors zou, on y va.

L’année dernière, l’expérimentation a donné ceci. J’ai dû changer ma séquence a priori, déjà. J’en ai parlé ici. Mais cela ne donne pas ce à quoi je m’attendais : l’exercice est très, très difficile pour mes élèves. Comprendre le modèle de la proportionnalité est extrêmement difficile, mais réussir à poser une question aussi.Sur la photo ci-dessous, les “questions” des élèves ont été reformulées : au départ, ils et elles avaient proposé “Si j’achète 1kg 26,50€” pour la première et “J’achète 4 fromages” poyur la dernière. Pourtant, je leur avais proposé des modèles, écrits à droite du tableau, et nous nous étions entraînés ensemble avant sur d’autres exemples.

Je ne sais pas du tout ce que va donner l’observation de mes collègues. Je ne suis même pas sûre de pouvoir la mener comme prévu : je devrai peut-être encore adapter davantage. Mais je ne baisserai pas les bras : je sais que les élèves avec lesquel(le)s je travaille sont capable d’y arriver. Un des enjeux de la proportionnalité en tant qu’enseignement, c’est justement la modélisation et les aller-retours entre le contexte et le modèle. C’est vraiment très important. En plus, j’ajoute là la production d’écrits, que mes élèves craignent et/ou n’aime pas du tout. Avec de la prise d’initiatives, qui expose et leur donne l’impression de prendre un risque. En y repensant, c’est ambitieux. Mais adapté, je crois.

J’ai pensé demander à mes collègues chercheurs de reporter leur visite pour avoir plus de temps, mais après je pars en formation. Et puis ce sera passionnant d’analyser ce qui ne fonctionne pas (encore).

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