Sur A Mighty Girl, de magnifique affiches sont à télécharger pour décorer nos salles de classe… Chacune est assortie d’une brève description de la scientifique présentée.
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Sur A Mighty Girl, de magnifique affiches sont à télécharger pour décorer nos salles de classe… Chacune est assortie d’une brève description de la scientifique présentée.
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Pour la semaine des maths, Génération 5 met à disposition des enseignants des activités issues du kit pédagogique “Maths en-Vie” ainsi que du cahier d’exercices “P’tit Rusé cycle 3” : c’est à découvrir ici.
Pour le cycle 3, il y a les défis du p’tit rusé. Sur la page dédiée, on trouve des exemples :
Mais il y a aussi une activité Jouons avec les formes qui se joue avec un logiciel à télécharger. Ce logiciel est une version spéciale du logiciel présent dans le kit pédagogique Maths en-Vie, qui permet de manipuler les 20 photos proposées dans l’activité. Il s’agit de catégoriser, mais comme le logiciel est accessible seulement sur PC et que j’ai un mac, il faudra que j’attende d’être au collège et d’avoir du temps devant moi pour tester.
J’aimerais bien feuilleter les guides ; je vais voir si la BU de l’ESPE en a acquis. Il y a tant de publications intéressantes que je me donne un budget de dépenses, et là je dois m’arrêter… Quelqu’un parmi vous a un avis, déjà, car il l’aurait commandé ?
Les grands glisse-nombres, maintenant.
Pour ceux qui n’auraient pas lu, l’article précédent donne les ressources institutionnelles sur l’usage du glisse-nombres.
Sur la photo, devant, c’est un glisse-nombres individuel.
Le glisse-nombre bleu est plus léger, facile à utiliser au tableau sans manger trop de place.
Le glisse-nombre orange est génial pour montrer l’effet d’une multiplication ou d’une division par 10, 100, 1000… car la bande du haut, fixe, permet de garder une référence. En plus il est magnifique et c’est un cadeau de collègues. Par contre il est lourd et il a tendance à glisser sur le tableau.
Pour réalise la bande qui coulissera dans le glisse-nombres, voici comment je procède :
Comment faire coulisser la bande ? Grâce à des “ponts” fabriqués en carton à l’arrière :
Ils sont collés au pistolet à colle et laissent peu d’espace, pour que la bande reste tendue.
Sur le glisse-nombres orange, même principe pour la bande du bas. Cette du haut est fixe.
Les aimants viennent de chez Aleph. Ils sont pratiques car assez puissants et autocollants. Le glisse-nombres bleu en nécessite six et le orange au moins huit, mais dix c’est mieux.
Voilà. D’autres questions ?
Aujourd’hui, sur ma liste, il me restait “faire 30 glisse-nombres individuels”. Et puis réparer les miens, ceux du tableau. Comme c’est la période des décimaux pour pas mal de collègues en sixième et que j’ai reçu trois questions sur la confection de ces glisse-nombres, voici des réponses (enfin j’espère).
Les glisse-nombres individuels sont assez simples à réaliser, mais c’est hyper long : je viens d’en terminer 32, et découper-plastifier-mettre 18 coups de cutter dans chaque-découper-tricoter la bande dans le support 32 fois, c’est dur dur. Il faut donc d’abord imprimer ici le document (c’est marqué guide-âne, mais c’est bien un glisse-nombres, cycle 2 ou cycle 3 selon les besoins, qui est proposé).
Ensuite, on découpe, on plastifie, puis il faut faire les encoches au cutter. Là, attention à bien prendre le temps, même si c’est très rébarbatif car très répétitif : si les encoches ne sont pas marquées nettement et un peu plus longues que le trait dessiné sur le document, ça va coincer. Cela m’a valu de couper des deux côtés, pour être sûre qu’ensuite le tricotage sera possible (soit 1152 coups de cutter, ahaaahaaaaaaaa).
Ensuite on tricote, une maille au-dessus, une maille au-dessous, en entrant par au-dessous.
Et hop. Ca coulisse, et c’est utilisable avec un bête feutre à condition d’effacer dans la foulée.
Je vous rappelle qu’Arnaud Dudu a mitonné un glisse-nombre numérique ici. Pour ma part je ne l’utilise qu’une fois que les élèves ont bien compris, après utilisation du glisse-nombre concret pour ceux qui en ont besoin. Faire glisser la bande de chiffres me paraît les aider à comprendre. Ensuite, c’est celui d’Arnaud qui prend le relai, car cela permet de s’y référer sans avoir besoin de ressortir tout le matériel : un clic et c’est fait.
https://mathix.org/glisse-nombre
Article suivant : les glisse-nombres de tableau.
Dans le Temps, le Monde, sur SciencePost, les abeilles sont très en vogue du côté des mathématiques. Une étude récente publiée le 6 février dans la revue Science Advances les remet sur le devant de la scène.
Dans Le Temps, l’article annoncé qu’ “on les savait capables de compter jusqu’à 5 et même de manipuler le concept du zéro. Les abeilles ont aussi le sens du calcul : elles peuvent
résoudre des additions et des soustractions élémentaires“. Je redemande ce que signifie dans cette affirmation “compter” et “manipuler le concept”. J’ai lu ailleurs que des chimpanzés, des singes rhésus, et un perroquet gris du Gabon nommé Alex étaient capables de manipuler le concept du zéro, au même niveau qu’un être humain de plus de quatre ans. Mais cela ne m’éclaire pas beaucoup, car sans description précise de la compétence testée, les raccourcis sont aisés. Je me souviens aussi avoir lu dans un magazine au CDI (que je vais aller retrouver, car j’ai oublié s’il s’agit de Sciences et Vie Junior ou d’un autre) que des chercheurs pensaient peu crédible que des animaux puissent envisager le zéro. D’ailleurs, un chimpanzé entraîné à divers exercices mathématiques était capable d’utiliser le symbole du zéro pour caractériser une image sans points. En revanche, il ne parvenait pas à ordonner une image avec des points et une image sans points. C’est sans doute cela, qui est considéré comme “manipuler le concept du zéro” : savoir ordonner deux objets, l’un entrant un certain nombre d’objets, et l’autre vierge. Ça, en effet, des abeilles ont réussi à le faire.
L’équipe menée par Scarlett Howard de l’Université de Melbourne, auteure de l’étude, a d’abord entraîné 14 abeilles, cent fois. Ces abeilles entraient dans une structure en Y “régulièrement utilisé pour évaluer les prises de décision en éthologie, les sciences du comportement animal“. Elles se trouvaient confrontées à des stimuli visuels (des tâches, par exemple), correspondant à des questions d’additions ou de soustractions (ajouter ou soustraire 1, avec des couleurs différentes selon qu’il s’agissait de l’une ou l’autre des deux opérations). Si les abeilles suivaient le chemin correspondant à l’affichage de la bonne réponse, elles trouvaient de l’eau sucrée, et sinon une solution amère.
Au départ, le choix des abeilles montrait des décisions aléatoires, avec un taux de réussite d’environ 50%. Essai après essai, “elles ont fini par trouver la bonne réponse dans 80% des cas. Sans système de récompense afin d’éliminer tout biais lié à l’odorat, les avettes ont obtenu environ 70% de réponses correctes pour les additions, 65% pour les soustractions“.
La question des chercheurs est de savoir si ces compétences sont innées ou acquises : les abeilles “ne sauraient pas calculer à l’état sauvage, mais l’apprendraient facilement grâce à leur importante plasticité cérébrale“pour certains, et pour d’autres elles pourraient, grâce à leurs talents numériques, “savoir, par exemple, que leur ruche est située après la cinquième maison, là où se dressent deux arbres.“