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1878 vs 2025 ?

Mon mari est allé fouiller dans la conférence de Ferdinand Buisson, sur laquelle j’avais écrit après que Claude Lelièvre avait publié un billet, suite à une déclaration de Gabriel Attal. Je trouve son article très intéressant car il montre que Ferdinand Buisson n’était pas non plus un partisan inconsidéré d’un courant ou d’un autre, mais qu’il avait une vision équilibrée de l’enseignement et de l’apprentissage des élèves, humaniste et réfléchie.

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Des robes et des couleurs

Sur le blog de David Sire, Coopérer pour apprendre, j’ai trouvé mon activité de rentrée. À chaque rentrée j’aime bien proposer une activité qui titille le cerveau, met en jeu des échanges, bouscule en étant accessible à toutes et tous. Hé bien voilà, j’ai utilisé son idées d’activité “Rappelle-toi la robe…“.

La flexibilité cognitive – la capacité à accepter et considérer des points de vue différents – se travaille progressivement, tout comme l’écoute active ou la bienveillance dans l’échange.
Comment alors faire comprendre aux élèves que la diversité des réponses enrichit notre réflexion  ?

Notre rôle d’enseignant devient crucial. Nous devons expliciter nos attentes : « Travailler en groupe, c’est accepter que d’autres ne soient pas d’accord avec vous. C’est même une chance ! Si vous écoutez vraiment les autres, si vous acceptez de remettre vos idées en question, vos apprentissages seront bien plus profonds. »

Instaurer un climat de confiance, où chacun peut dire « je pense que… » sans craindre le regard des autres, c’est une des plus belles missions de notre métier. Et quand cela s’installe, les débats deviennent riches, les idées fusent… et les apprentissages se font en profondeur.

David Sire

Voici l photo à projeter ou à donner aux élèves :

La fiche d’activité individuelle :

Ensuite nous passerons au débat.

Voici ma fiche prof :

Le tout est COMPLETEMENT appuyé sur les contenus de David, que j’ai juste remis en forme pour mon utilisation propre. Merci David !

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Un point bleu pâle, une myriade d’idées pour la classe

Voici une très belle expo que je vais utiliser avec les élèves qui bénéficient du dispositif ULIS que je coordonne :

Cette série de posters a été conçue par Iona Sagnelonge lors d’un stage dans l’équipe La Physique Autrement en parallèle d’une exposition en volume dans un musée d’un mètre carré. La conception, les illustrations et le graphisme sont l’oeuvre d’Iona Sagnelonge, et les contenus scientifiques ont été élaborés par Julien Bobroff. C’est du beau travail, qui me donne pas mal d’idées d’utilisation. Et en plus tout est téléchargeable gratuitement ici. Merci !!!

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Bandes de fractions !

Aujourd’hui, je suis allée recueillir du matériel pédagogique et didactique en vidéo dans le dispositif ULIS de mon mari. J’ai filmé des fractions, et c’était super chouette. Il est trop fort, mon mari. Et ses élèves sont top.

Me voilà avec un support que je vais pouvoir triturer dans tous les sens, et qui va m’être utile dans des tas de contextes. L’activité Bandes de fractions est vraiment efficace et didactiquement robuste.

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Maths et Lego pour les journées maths de Toulon : work in progress

7h01 : on se calme, nous irons au magasin de jouets dès l’ouverture.

9h31 : on y va, on y va.

14h31 : ok. Ah, c’est pour faire des maths. Je croyais que c’était pour goûter un truc…

16h21 : sans blague…

Non, ce n’est pas Pierrick. 😉
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De la poésie pour débuter la semaine ?

Droits en nous mêmes

puisque nous sommes le passage et la fumée

puisque l’on tient serrée la main de cette sœur inexplicable

la vie

et que je t’aime dans ce paradoxe là

j’aurai le moment venu un mot pour chaque feuille

une niche pour chaque secret

un soleil pour les seuils tourmentés

un geste parfumé pour la famille tendre de nos cœurs

en vrac impréparés à leurs probables délices

et à leur long incendie de papier qui ne nous couvrira

d’aucune victoire

et j’irai m’asseoir là près de toi sans parler

car chaque arbre est un visiteur venu nous apprendre le monde

venu nous apprendre à remonter nus dans les images

au faîte du songe et droits en nous-mêmes

Barbara Auzou

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71,42€ la feuille : chokbar !

Un ami m’a envoyé cette page de Fluide Glacial :

C’est une erreur fréquente que nous pouvons relever auprès de nos élèves : dans les opérations non commutatives, les élèves ont tendance à former leur opération en plaçant le nombre le plus grand en premier.

Une opération commutative est une opération dans laquelle on peut échanger les termes ou les facteurs. Par exemple, addition et multiplication sont commutatives :

Mais une généralité a de la valeur, bien plus qu’un exemple, car elle modélise. La commutativité de l’addition et de la multiplication s’énonce, pour a et b deux nombres quelconques :

La soustraction, elle, n’est pas commutative. La division non plus. Et là, un contre exemple suffit : un cas où la propriété de commutativité n’est pas valide range ces opérations dans la catégorie des opérations non commutatives :

Lorsqu’un élève (ou un personnage de Diego Aranega) construit une opération “à l’envers”, c’est assez signifiant : pour la soustraction, l’enfant entend beaucoup, à l’école, que “3-12” ce n’est pas possible. L’expérience amène pourtant à pratiquer des calculs au résultat négatif, souvent représentés à coup de thermomètres ou d’ascenseurs. Mais comprendre les nombres relatifs demande autre chose : avoir compris ce qu’est un nombre, d’une façon conceptuelle, comme une abstraction ou, à la façon de Stella Baruk, comme une idéalité. Pour permettre à tout le monde de comprendre que 3-12 n’est pas impossible mais donne un résultat négatif, il faudrait donc d’une part annoncer que c’est possible mais on apprendra à le faire plus tard, quand on sera déjà bien costaud sur des cas plus simples, et d’autre part soigner le sens du nombre et de l’opération. Cela n’exclut pas de travailler les automatismes et les procédures, mais c’est tout de même plus efficace quand on a compris (cependant, entrer par les procédures peut être une solution pour aboutit à la construction du sens pour des élèves en très grande difficulté, au fonctionnement cognitif particulier ou très anxieux).

Ainsi, c’est de façon inconsciente parfois que 3-12 donne lieu à une tonitruante réponse “9 !!!”. C’est le fonctionnement de notre cerveau que de s’arranger pour nous préserver. et puis pulvériser une représentation confortable et bien ancrée, c’est fatigant et ça stresse.

Pour la division, c’est encore pire : diviser, c’est bien compliqué. La division porte deux sens : la division partition et la division quotition. De plus, pour être en mesure d’effectuer une division, il faut connaître ses tables de multiplication et savoir les utiliser comme opérations à trou. Cerise sur le gâteau : on s’engage facilement vers des résultats décimaux ou fractionnaires. Pfiou. Alors que ce soit diviser un petit nombre par un plus grand (le résultat sera inférieur à 1, berk) ou diviser par un nombre plus petit que 1 (le résultat sera supérieur au dividende, comme dans 4 : 0,1 = 40 par exemple), cela fait beaucoup de difficultés potentielles.

C’est bien moins coûteux de transformer l’opération comme ça nous arrange.

Mais pas de chance, c’est faux. La vie est dure parfois, pour notre cerveau.

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« Depuis les origines de l’humanité, le savoir est un des grands moyens d’adaptation à l’environnement »

Dans un article du Café Pédagogique, Djéhanne Gani interviewe Bernard Lahire, sociologue, directeur de recherche CNRS et à l’ENS de Lyon :

Comment ne pas voir que tout ce cirque de la préparation des contrôles, des examens, des concours n’a strictement rien à voir avec la qualité des apprentissages, la profondeur des compréhensions et la curiosité à découvrir des choses nouvelles ?

Bernard Lahire

Bernard Lahire a sorti toute fin août Savoir ou périr aux éditions Seuil. Il y dénonce le système éducatif français, les programmes surchargés, l’obsession institutionnalisée de l’évaluation, le tri des élèves, avec la question du rapport des classes sociales à l’école.

Pour Bernard Lahire, le bachotage n’est pas compatible avec la compréhension profonde et l’accès à la démarche de recherche. Et pour cause : chercher et comprendre dont deux actes intellectuels terriblement intimes, qui certes nécessitent du guidage et le talent de l’enseignant, mais aussi (et c’est finalement le seul élément indispensable) un mouvement intellectuel propre à l’individu.

Bernard Lahire dit quelque chose qui a fait terriblement écho à un incident que j’ai vécu aujourd’hui au collège :

La terreur, c’est celle de l’enfant qui a peur des contrôles, peur de faire des fautes, peur des mauvaises notes, peur du jugement scolaire et de la réaction de ses parents. La peur ne prédispose pas à comprendre et à apprendre.

Bernard Lahire

Cette terreur, je l’ai vue aujourd’hui chez un élève, compétent scolairement. Elle avait deux effets simultanés : la souffrance et le réflexe de fuite. Quand en finirons-nous avec cette idée punitive de l’école ? Comment nous, adultes, pouvons-nous tolérer que l’idée selon laquelle il faut souffrir pour apprendre, souffrir pour réussir soit toujours autant d’actualité ? Cela ressemble à un bizutage : je l’ai vécu, tu le vivras aussi, mon enfant. Sauf que le bizutage (déjà castrateur quand il dure quelques heures) dure quinze ans, au moins.

Au final, les élèves apprennent mal, perdent leur capacité d’émerveillement, développent une peur des mauvais résultats et, programme scolaire oblige, les enseignants se trouvent contraints de passer vite sur des questions qui sont comprises très superficiellement par les élèves. On se demande bien qui, parmi les élèves comme parmi les enseignants, peut se sentir heureux dans un tel système, qui apprend à survoler et à travailler vite, à ne pas trop s’attarder sur les choses, et à faire montre de ses capacités à performer, dans une course constante à la bonne note et à la reconnaissance.

Bernard Lahire

Bernard Lahire parle beaucoup du temps : il appelle à ralentir. Ralentir pour gagner en profondeur, pour faire des liens, pour s’entendre penser, pour s’entendre aussi se tromper, pour se donner le droit d’être curieux, pour interroger l’existentiel et pas seulement le procédural.

Voilà une lecture qui vient s’ajouter à ma liste.

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Le choix décisif : l’agenda péda

18 août, je suis toujours absolument et complètement en vacances, mais bon, je commence à penser rentrée, aussi. Et se pose LA question cruciale : quel support cette année pour reporter les activités du dispositif, heure par heure.

Côté agenda perso, je conserve mon outil actuel, en espérant qu’en janvier il en sortira un nouveau, car je suis accro : des citations partout, une allure de bouquin, j’adore.

Et pour la classe, alors ? Les années précédentes, j’avais choisi l’agenda de bord enseignants de chez Clairefontaine, qui m’allait très bien. Mais cette année, en me baladant dans ma librairie, l’agenda pédagogique de Belin m’a attirée. D’abord, il est coloré mais la couverture est abstraite :

Ensuite, j’ai aimé ce que j’ai trouvé dedans, même si sans doute je ne complèterai pas tout : de quoi reporter les coordonnées des collègues, pas trop de pages de relevés de notes (je n’en ai pas besoin), des pages pour garder une trace de ma programmation (6 pages, bien !), une double page pour faire le point des réussites et des objectifs restants, des pages sur les élèves et les familles, les pages classiques hebdomadaires, des pages pour donner et noter ses idées.

Lorsque j’ai vu que c’est Belin qui édite, j’ai demandé gentiment si je pouvais en avoir un exemplaire, puisque j’écris pour cette maison d’édition. Et encore plus gentiment on me l’a envoyé. Je suis toute contente, avec mon agenda. Je crois que cela date de l’école, cet émoustillement dans le choix de mes supports, de mes stylos.

Un bail, donc.

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Une aventure pédagogique

Une collègue qui exerce dans mon ancien collège, là où j’ai été prof de maths avant de devenir coordo ULIS, a proposé un travail à ses élèves : rédiger un petit texte au sujet d’un enseignant qui les a marqués.

Un élève a écrit ceci :

Je suis contente : parmi les deux propositions que j’ai faites à la collègue qui m’a montré ce texte, l’une d’elles était bien l’auteur. J’ai eu cet élève en 6e, il est donc aujourd’hui en 3e, et ne pas oublier mes élèves est pour moi important.

Je suis contente aussi parce que ce texte me fait plaisir, simplement. Mais je me suis demandé ce qui est le plus important pour moi, ce qui m’a fait frémir. Les passages soulignés m’ont touchée. Donc tout, en fait.

Être gentille avec les autres est essentiel pour moi. Je ne trouve pas du tout la gentillesse gnan-gnan. C’est pour moi une qualité qui m’est chère. La gentillesse dont j’essaie de faire preuve me demande des efforts, un travail quotidien. Alors si ça se voit, tant mieux. C’est que j’y arrive au moins un peu. Et parfois je me laisse aller, je suis mesquine ou à vif, comme tout le monde. Dans ces cas-là si je m’en suis aperçue, je m’en excuse ensuite. Cela va avec le fait d’écouter autrui et de m’intéresser pour de vrai à lui ou elle. En plus, les gens sont toujours plus complexes que ce à quoi on s’attend, alors c’est vraiment intéressant. Et l’altérité est passionnante, parce qu’elle surprend. Les comportements des autres ne sont pas régis par des algorithmes. Ou alors des algorithmes tellement complexes, avec tellement de paramètres qu’on ne soupçonne pas, ou auxquels on n’a pas accès, que les comprendre est un problème en soi, au sens constructif du terme. En tant que matheuse, les problèmes (au sens intellectuel. Au sens émotionnel, non), j’aime bien…

Une drôle de façon de nous expliquer, je crois que cela me correspond bien. Qu’il y a des maths partout aussi… Mais bon, c’est-pas-ma-faute : il y en a VRAIMENT partout !

Je crois que ce que je vais retenir, c’est que j’ai réussi (pas toute seule) à créer ce que Boimare décrit : une culture de classe, un tissu d’événements qui construisent du commun. Cet élève se souvient qu’arriver en finale du rallye mathématiques est une performance, et collective, en plus. Dans une classe comme celle-là, avec trois allophones, deux autistes, un mal voyant, deux élèves de dispositif ULIS, un paquet de troubles dys, des troubles psychologiques ou psychiatriques, c’était un bel inventaire à la Prévert, une classe-défi que j’ai vraiment adorée piloter en tant que prof de maths et prof principale. Évidemment, l’équipe a permis cela : sans l’appui de la direction, de collègues, de Laura qui était AED en prépro, le groupe ne serait pas allé aussi loin. Dans la fin de l’écrit de cet élève, je lis de la construction de l’estime de soi, liée à quelque chose de factuel, de mesurable. Il a perçu le chemin parcouru, l’aventure.

Ce type de trace montre l’importance de notre métier. Et me montre à moi comme il faut tenir bon.

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Le Syllabozoo GS-CP RASED

Lorsque j’ai préparé le CAPPEI, la formation m’a fait découvrir le Syllabozoo. J’ai écrit ici à son sujet. Depuis, c’est devenu pour moi un incontournable du dispositif ULIS que je coordonne. Mais voilà, pour les besoins de formations que j’anime, cette fois, j’ai besoin d’outils de cycle 1. Et là paf, j’ai découvert que Retz avait aussi édité un Syllabozoo maternelle et RASED (ceux qu’on appelle les RASED sont des enseignants spécialisés qui dispensent des aides spécifiques aux élèves d’écoles maternelles et élémentaires en grande difficulté. Leur travail est complémentaire de celui des enseignants dans les classes).Alors j’ai écrit à Retz, qui me l’a très gentiment fait parvenir. Je ne suis pas déçue : non seulement je vais pouvoir illustrer concrètement mes séances pour les collègues de cycle 1, manipulations à l’appui, mais en plus pour mon dipositif aussi cette version du Syllabozoo sera utile.

Le Syllabozoo vise à développer la lecture et l’écriture, par un travail spécifique sur les syllabes : on segmente, on dénombre, on répète, on ajoute, on supprime des syllabes. On travaille aussi la mémorisation.

Cette version du syllabozoo permet, par sa forme avec support et grandes images, de travailler de façon individuelle mais aussi collective. Moins d’animaux sont proposés, mais les images des posters sont plus grandes. Le principe des rabats, à la Picbille, permettent de cacher ce qu’on veut : l’image, le mot.

C’est vraiment une trouvaille, cet outil. J’adore.

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Nouveaux programmes en 6e : quels supports pour bien travailler ?

Je dois travailler les nouveaux programmes pour être efficace l’année prochaine. J’ai commencé par les mathématiques, parce que c’est plus facile pour la prof de maths que je suis.

Ensuite, j’ai trouvé cette page d’Orléans-Tours particulièrement pratique : on y voit en un clin d’oeil ce qui apparaît, ce qui disparait et ce qui a été déplacé au cycle 3 de l’école. Des ajustements pour 2025-2026 en 6e sont proposés.

Voici ce qu’on voit apparaître, par exemple, si on clique sur la partie algèbre de nombre, calcul et résolution de problèmes :

C’est top. Mais je sentais que j’avais besoin de travailler la liste des objectifs d’apprentissage, c’est-à-dire le liste des connaissances et des capacités attendues. Ce document-là m’aide bien, cette fois :

J’y ai trouvé les listes roses du programme, exemplifiées. C’est efficace. Mais j’avais aussi besoin de quelque chose d’encore plus centrée sur les objectifs, pour pouvoir vérifier le niveau des élèves qui bénéficient de l’appui du dispositif ULIS, car c’est assez délicat : leurs acquis sont en général encore moins homogènes, ou encore plus hétérogènes que leurs camarades. Je me suis dit que sans doute des collègues avaient fait ce travail d’extraction et j’ai eu raison : sur Chat d’école, par exemple, on trouve exactement ce que je cherchais. J’en remercie la collègue, qui en plus a fait ce boulot pour les cycle 1, 2 et 3, 6e incluse. Ça, c’est vraiment top : je peux, en consultant simplement ces tableaux, estimer le niveau global (pratique pour le GEVASCO), mais aussi identifier les éléments réussis ou chutés pour le moment dans chaque cycle.

Avec ces quatre documents (les programmes, le comparatif, les exemples de réussites, les tableaux récapitulatifs), j’ai une bonne idée de ce que je dois faire travailler pour atteindre le niveau du cycle 3 en mathématiques, de quoi viser, de quoi mesurer chez les élèves. J’ai aussi ce qu’il faut pour résoudre des problèmes pédagogiques ou didactiques, et aller vers plus de finesse, en comprenant les enjeux tels qu’ils ont été pensés. En gros, j’ai à ma disposition quatre niveaux de documents pour des usages différents.

Impec.