Beaucoup de maths parce que c'est beau, mais plein d'autres choses pour tout enseigner à toutes et tous !
Pour débuter les vacances, qui ont commencé pour moi depuis une heure, c’est murmurations, ce soir. Cela fait si longtemps que je veux aller voir ce spectacle ! En 2021 je lui ai consacré un article. Hé bien cette fois, c’est pour aujourd’hui, youhouuuu !
Aujourd’hui, j’ai retrouvé les élèves du dispositif ULIS. Mais pas de façon “classique”, en tout cas pas au collège : nous avions une sortie, organisée par la fédération de tennis, qui proposait des ateliers inclusifs toute le matinée, suivis l’après-midi par des matches de l’open féminin de Rouen. C’était tellement chouette de retrouver les élèves, et ils ont encore été tellement à la hauteur ! Gentils entre eux, respectueux des adultes, des locaux et des événements, attentifs aux consignes de personnes d’ailleurs parfaitement accueillantes… Que du bonheur. Et en plus, nous nous sommes vraiment bien amusés, en nous bougeant.
Demain, retour aux cours, aux activités, aux projets, aux échanges, bref, chouette aussi !
Les élèves du dispositif ULIS que je coordonne sont de plus en plus forts en production d’écrits. Elles et eux qui n’osaient pas écrire une ligne, qui se cachaient derrière un supposé manque d’imagination, qui avaient si peur de faire des fautes, les voilà qui m’écrivent des pages entières.
Alors oui, des fautes, il y en a. Des fautes d’ordre phonologique, orthographique, syntaxique. Mais les écrits se développent, s’allongent, s’enrichissent, et au travers de ces mots parfois difficilement tracés, souvent au séquençage alternatif, des voix s’expriment, des capacités de créativité prennent de l’ampleur, et la confiance en soi grandit.
Lorsque je vais revenir de formation, nous allons retravailler ces textes. Chaque auteur(e) va, à partir de ma retranscription (car c’est souvent difficile à lire pour les élèves eux-mêmes), corriger pour écrire d’une façon acceptable au regard de l’oral, s’interroger sur la syntaxe, faire des recherches sur l’orthographe, et, pour tous et toutes, travailler la ponctuation.
L’année prochaine ces textes seront regroupés dans un livre dit in est le héros. Ca va être chouette, très chouette.
Ce matin, mesures et grandeurs et jardinage…
A nous les fraises, les framboises, les salades, les carottes et les radis ! (si ça pousse)
Aujourd’hui, c’est la journée internationale des mathématiques, jour mémorable qui prend sa place dans la semaine nationale des mathématiques.
Le π-day, c’est une fête non commerciale, de culture, qui concerne tout le monde et en plus cette année le slogan est de jouer avec les maths. Bon, ça, c’est tous les jours en fait. Mais aujourd’hui, on le fête, et c’est choueeeeeeette !
Allez zou, c’est parti. Les élèves du dispositif ULIS ont au programme des maths, de l’anglais-maths, de la SVT-maths, de la maîtrise de la langue-maths et du potager-maths. J’ai même mis des baskets, c’est vous dire que cette journée est un événement dans le dispositif !
Amusez-vous toutes et tous bien !
Maudire le réveil. Trop tôt.
Charger la voiture de toutes mes nouvelles trouvailles pour les élèves du dispositif.
Aller chercher le chariot à roulette au collège pour acheminer le bazar dans la salle.
Se plaindre qu’il fait un froid de canard (pas de chauffage).
Etre tellement contente de retrouver les élèves.
Se réjouir de constater qu’ils ont retenu le travail arrêté il y a 6 semaines (en raison de 4 semaines de formation puis des vacances) en programmation.
Annoncer que c’est la semaine des maths et voir tout le monde se lancer dans de la géométrie futée, avec fierté devant de belles réussites.
Faire découvrir les bases de l’héraldique pour préparer une “sortie blasons” la semaine prochaine.
Gérer les dossiers de stage, la préparation du CFG avec les collègues, l’AESH, les élèves, les familles et la vie sco.
Avaler un sandwich pour filer faire les premiers tracés d’anamorphoses sur les murs avec ma collègue Aurélie.
Répondre aux questions amusées de tous les collègues curieux qui passent, concentrée sur le laser, Aurélie perchée sur une chaise, en train de crayonner le plafond du couloir.
Entamer un nouveau livre dont on est le héros pour le quart d’heure lecture.
Annoncer le projet de sortie à l’observatoire, le projet équitation, le projet livre de l’année prochaine.
Préparer la semaine de la presse pour la semaine prochaine.
Faire faire de la production d’écrits et être épatée par ce que produisent les élèves.
Liquider mes photocops pour la semaine. On va bien travailler !
Appeler trois familles en sortant, et régler les quelques problèmes.
Echanger avec les collègues du CAPPEI : quel groupe formidable !
Echanger des mails avec l’enseignante référente pour les ESS à venir.
Penser à C. qui veut plastifier, préparer le matériel.
Trouver un créneau pour N. qui veut parler de ses soucis.
Ecrire un article pour le Café pédagogique.
Me réjouir d’avoir un métier tellement passionnant et de me sentir utile, même si 7h-19h, c’est costaud
🙂
J’ai craqué. Hier, je m’étais dit allez hop, demain matin je fais mon distanciel de personne ressource, comme ça cette fois je n’aurai aucun asynchrone de retard en arrivant aux vacances (la dernière fois, j’en avais plusieurs en retard et j’ai passé toutes les vacances à travailler dur, entre ça et le reste). Or j’aimerais me reposer un peu, pendant ces vacances. Et puis hier, en fin de journée, je n’en pouvais plus : enseigner me manque terriblement. Après plus de 3 semaines de formation, c’était un besoin impérieux que celui d’enseigner. Alors j’ai proposé à mon mari d’aller dans sa classe ce matin, pour par exemple des anamorphoses. Et voilà :
Hé bien ça va mieux. Dans la foulée, je déjeune avec une super collègue de mon ancien collège demain, et je verrai forcément des anciens élèves là-bas, ce qui est toujours extra. Et puis comme l’après-midi je n’ai pas cours, je vais dans mon établissement actuel et je vais pouvoir être avec les élèves du dispositif ULIS présents le jeudi après-midi. Ouf. Ils et elles me manquent… Voilà qui va recharger mes batteries et me rappeler le coeur de mon métier. Pourtant, la formation est super. Mais les élèves, leurs yeux qui interrogent, leurs moues de perplexité, puis peu de temps après la lumière de leur regard et l’énergie qui les pousse à agir dans le sens qu’on espérait, c’est vraiment addictif.
C’est fou, en tout cas : à peine étais-je dans le collège de mon mari que je me sentais tranquille, alors que le foisonnement des activités que j’ai à faire m’agite beaucoup les neurones. Dès que des élèves sont arrivés, j’étais tellement… Comment dire cela ? A ma place. Pas de stress, de l’attention, des objectifs à atteindre, du plaisir, de quoi nourrir ma curiosité. En plus, en coenseignant avec mon mari, c’est du bonheur. C’est tout de même un boulot incroyable que celui d’enseignant. J’ai bien de la chance de pouvoir l’exercer dans cet état d’esprit.
Février. C’est le moment où je pense à la suite, ou plutôt où mes projets pour la suite sont clairs. Sans mise en projet, je ne me sens pas bien. Mais il y a une interrogation en suspens : aurai-je le CAPPEI ? Il me faut donc élaborer deux projets différents.
Si je n’obtiens pas le CAPPEI, ce n’est pas très compliqué : je reste sur mon poste encore un an, le temps où il est bloqué pour moi, et je re-prépare le CAPPEI. Dans ce cas, ce sera ça, mon projet de l’année, en plus de travailler pour les élèves du dispositif que je coordonne, encore mieux grâce à ce que j’aurai appris en formation.
Si j’obtiens le CAPPEI, je commence par faire le tour du jardin en sautant dans tous les sens, je fête ça avec les miens autour de bons et joyeux gueuletons, je hurle au monde entier ma joie d’être titularisée comme enseignante spécialisée et dans la foulée je me plante dans le hamac avec délectation. Je me repose. Je repose mes neurones. Ensuite, je lis, je lis, je lis, autre chose que du pédago/dida/socio. Evidemment, je prépare mon année à venir, aussi. Et ensuite, dans ce cas, je me décale un peu. Je laisse derrière moi certaines de mes activités actuelles et je me tourne vers d’autres horizons. Je continue d’écrire, mais cette fois j’ai envie de me consacrer à un projet d’écriture tout différent de ce que j’ai produit jusqu’ici.
Bon. Je vais aller travailler mon dossier professionnel, tiens. Histoire de mettre toutes les chances de mon côté pour me trouver dans la deuxième situation.
Youpi, je cherchais 8 ouvrages et j’ai tout trouvé à la BU de l’INSPE !
Je vous parlerai bientôt de ces ressources…
La journée se prépare joyeusement… Jeu de rôles avec tous nos enfants et un ami, youpi !
Je croyais que c’était passé, Noël. Mais non mais non mais non ! Hier je recevais Matheuses, Les filles, l’avenir des mathématiques, qu’il vous faut absolument lire et laisser dans les classes pour partager, aujourd’hui paf, c’est le créateur de Code en bois qui nous envoie des briques exactement comme nous lui avions suggéré : des portes, des fonctions, des sauter, des briques qu’on peut compléter à la craie, des <, +, -, etc.
Rhalalalalala, vivement que je retrouve les élèves pour leur montrer tout cela ! Dès réception nous avons tout admiré, trié et fait chacun notre paquet.
Nous avons une sorte de partenariat, avec Code en bois : nous créons des fiches péda que nous partageons, nous testons les activités, nous continuons à promouvoir ce formidable outil (mais bon, ça c’était déjà le cas) y compris au travers de formations, mais de son côté “le monsieur de Code en bois” est vraiment, vraiment hyper sympa et facilitateur !
Alors encore merci !
Comment chuis trop contente, moi… 🙂
Hé bien je viens de me plonger dans l’élaboration d’une nouvelle formation : une formation pour des accompagnants d’élèves dans une association. Ils et elles ne sont pas enseignants, mais veulent être efficaces et réflexifs. Alors après l’histoire de la numération entiers pour la première session et les fractions et les décimaux lors de la deuxième session, je suis prête avec ce contenu tout neuf : les quatre opérations. Je suis très contente : j’ai réussi à le monter en une journée.
Hé bien la conclusion, c’est que j’aurais dû prévoir deux créneaux sur ce thème… Il y a tant à dire, c’est si riche et souvent complexe…
Mais je ferai avec ce que j’ai ! (D’autant que c’est moi qui ai fait le planning…)