Bon, aujourd’hui, je mets à l’écrit mon projet Code en bois.

Code en bois, c’est un outil de programmation débranchée que j’aime beaucoup. J’en ai parlé ici déjà, et à peu près tout est regroupé dans cet article.

Cette année je suis coordinatrice ULIS, et je voudrais utiliser Code en bois. Développer la pensée algorithmique est mon premier objectif. Mais en ULIS, je trouve souhaitable de multiplier les objectifs et les domaines travaillés, au travers de nos activités d’apprentissage. Alors mon mari et moi avons cogité, et nous avons eu une idée : associer expression orale, production écrite et algorithmique.

J’ai constitué une fiche de séance, la première, puis ma fiche de séquence. La difficulté est qu’avec les périodes de formation je ne vois les élèves que 3 semaines par période. Evidemment ce plan de séquence est une projection, qui s’adaptera à la réalité avec mes élèves. Voici à quoi elle ressemble :

En gros, en période 2 on découvre et on s’acclimate, avec des squelettes pas gentils, des trésors, on avance, on tourne et on introduit la boucle répéter, tout à fait incontournable même à petit niveau. On en profite pour poser ce que sont la taille d’un programme et sa vitesse d’exécution, qu’on déterminera à chaque élaboration d’un script.

En période 3, on se calme : après la folie de la découverte, nous ne découvrirons pas de nouvelle instruction. La seule nouveauté sera l’apparition d’un allié, et le but de la période est de s’exprimer, à l’écrit et à l’oral : à l’écrit pour proposer aux camarades une situation, et à l’oral pour synthétiser en fin de séance. C’est aussi le temps où on automatise les étapes : écriture, réalisation, vérification, échanges pour synthétiser.

En période 4, c’est reparti, on va plus loin pour celles et ceux qui le peuvent : on découvre la boucle si, on l’enrichit avec sinon et on se lance dans les tant que, souvent sous la forme “tant que pas…” Les étapes des séances sont les mêmes, dans la forme : écriture, réalisation, vérification, échanges pour synthétiser.

En période 5, on consolide tout cela en combinant les différents éléments appris, et en allant le plus loin possible. A partir de là il devient possible d’évaluer, de façon personnalisée dans le temps, les variables didactiques et les objectifs.